Dossier technique

Un bâtiment qui solutionne les problèmes

Rien n’est laissé au hasard d’un point de vue sanitaire pour les veaux du Gaec : désinfection biquotidienne des tétines du distributeur de lait et abreuvoirs régulièrement nettoyés. Grâce à la construction d’un bâtiment dédié aux jeunes animaux, la mortalité a été enrayée et les croissances améliorées.

18043.hr - Illustration Un bâtiment qui solutionne les problèmes
À gauche, les niches à veau, avec un système de crochets sur lesquels peuvent être montées des lampes chauffantes. Dans le petit local blanc, le distributeur de lait.

Gaec Le Roux-Le Dez, Plouvorn (29) Dès les premiers jours de son installation et avec l’augmentation du cheptel, Yvon Le Dez a constaté une grosse problématique chez les veaux. La production laitière montée à 850 000 L, il y avait un manque de place pour les jeunes animaux. « Nous avons tout essayé : les cases individuelles puis collectives, les vaches nourrices, le lait en poudre… Rien n’y faisait, la croissance n’était pas là », se souvient-il. L’exploitation voulait à l’époque investir « soit dans une salle de traite, soit dans un bâtiment dédié aux veaux ». Les éleveurs de Plouvorn (29) ont choisi la seconde option : « Il ne sert à rien d’avoir une salle de traite neuve si les génisses ne sont pas correctement élevées », tranche l’agriculteur. Pour bien penser le projet d’édifice, tous les points importants ont été mis sur la table. Deux idées principales émergent. « Premièrement, l’aspect sanitaire, avec des vaches séparées des jeunes pour ne pas avoir de contact, et surtout un bon confort de travail. Plus question d’intervenir sous la pluie avec des niches ». Le Finistérien trouvant que les taxis-lait ne vont pas assez loin dans la gestion de l’alimentation, ce sera donc un Dal de chez Förster Technik qui pilotera la phase lactée. Yvon Le Dez est producteur de lait à Plouvorn (29). Collecter les informations du Dal Trois ans après la construction du bâtiment veau, la santé et les aspects sanitaires des petits sont excellents. Dès leur naissance, ils rejoignent une case individuelle préalablement lavée et désinfectée après avoir reçu 4 L de colostrum, par drenchage. « Ils reçoivent systématiquement le colostrum de leur mère, même s’il n’y en a pas beaucoup. Dans les six premières heures de vie, la paroi intestinale du veau reconnaît les immunoglobulines de sa mère et les assimile mieux qu’un colostrum d’une autre vache ». Si…

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