Dossier technique

La Salers en passion et en sélection

EARL Élevage Desvoies à Saint-Pierre-du-Bû (14) - Installé dans le Calvados, Thibault Desvoies, 26 ans, conduit avec rigueur un élevage de Salers en race pure. Avec des objectifs clairs de sélection et une participation active aux concours, le jeune éleveur entend bien faire rayonner sa passion.

éleveur avec des Salers - Illustration La Salers en passion et en sélection
L’éleveur avec Topaze et sa jeune femelle Alaska âgée de 7 mois. | © Paysan Breton

Le 1er juillet 2024, Thibault Desvoies a officiellement pris les rênes de l’EARL Élevage Desvoies à Saint-Pierre-du-Bû. Une étape logique après deux années passées comme salarié chez son père et un parcours de formation orienté vers l’élevage : Bac pro puis BTS Acse en apprentissage, ainsi qu’une expérience en tant que salarié, le tout dans le même élevage en Salers. « J’avais commencé à participer à des concours Salers avec la fille de l’éleveur chez qui je faisais mon apprentissage. C’est là que ma passion pour la race est née », déclare le Normand. Le choix de la Salers pour sa facilité de conduite Aujourd’hui, le jeune éleveur gère seul une SAU de 120 ha, dont 30 ha de prairies et 90 ha de cultures de vente. À côté, il a aussi créé une entreprise (SARL) de pressage et vente de paille. Des collaborations avec son père, qui gère 130 ha de cultures à proximité de sa ferme, complètent son organisation. Le troupeau de Thibault est exclusivement en race pure Salers, comptant actuellement 70 mères, avec un objectif de 80. « Mon père avait quelques allaitantes qui valorisaient des parcelles non cultivables. Nous avons réorienté ce troupeau en race Salers pour la facilité de vêlage et une gestion simplifiée. » Au départ, achat de dix génisses du Cantal « Il y a 6 ans, j’ai agrandi ce troupeau en achetant dix génisses de bonne qualité génétique dans deux fermes du Cantal. Et depuis, je n’achète plus aucune femelle à l’extérieur, je garde toutes les miennes. » Les mâles sont vendus en broutards au sevrage à 9 mois, quelques-uns sont gardés pour être mis en vente en tant que reproducteurs (6 cette année). « Les veaux ne reçoivent aucun aliment ni correcteur mais je choisis des parcelles avec davantage d’herbe pour…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article