Dossier technique

Un élevage qui se modernise

SCEA de la Raminais, à la Chapelle-du-Lou-du-Lac - Florentin Pichou a rejoint les trois associés de la SCEA de la Raminais en 2024. Avec lui, l’automatisation de la traite, le regroupement des génisses et les choix génétiques s’affinent, dans une ferme où les Montbéliardes règnent depuis près de 50 ans.

Trois homme ans un bâtiment d'élevage bovin - Illustration Un élevage qui se modernise
De gauche à droite: Florentin Pichou, Samuel Renaudin et Fabrice Renaudin. | © Paysan Breton

À la SCEA de la Raminais, les Montbéliardes sont présentes depuis 1977. « Mon père était intéressé par leur rusticité, leur valeur bouchère et leur TP », raconte Fabrice Renaudin, l’un des quatre associés de l’exploitation. « Il a débuté avec une quarantaine de vaches. » Aujourd’hui, le troupeau compte 120 laitières, dont plus de 90 % sont des Montbéliardes. Elles produisent 1,180 million de litres de lait par an. En parallèle, les agriculteurs engraissent des porcs Label Rouge Opale. Leur bâtiment dispose de 1 000 places à l’engraissement et d’un post-sevrage. L’objectif principal reste le lait Du tandem au robot En mars 2024, Florentin Pichou, 27 ans, et son père Jean-Yves rejoignent Fabrice Renaudin et son frère Samuel sur l’exploitation. Leur arrivée est accompagnée de plusieurs changements. En juin 2025, deux robots Lely A5 remplacent la salle de traite tandem 6 places, en service depuis 1999. « Elle n’était plus adaptée à l’exploitation », souligne le jeune éleveur. « L’astreinte était énorme : 2,5 heures de traite matin et soir. » Globalement, les animaux se sont bien adaptés à la traite robotisée. « La traite en tandem leur avait déjà appris à être confinées dans une case, c’est une expérience assez proche. » Depuis la mise en route des robots, la production a augmenté de 2 à 3 kg par vache et par jour. Le TB a légèrement diminué, passant de 40 à 38. La ration change peu L’arrivée des robots n’a pas entraîné un changement drastique de l’alimentation des vaches. « Le système n’a jamais été très pâturant », expliquent les agriculteurs. « Les animaux pâturaient 2 mois au printemps et 1 mois à l’automne sur des dérobées. » Aujourd’hui, la ration est composée de maïs ensilage (42 kg bruts), d’ensilage d’herbe (8 kg bruts), de luzerne brins…

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