Entre les 3 robes présentes à l’origine dans la ferme de ses parents, Michel Rannou n’a pas eu longtemps à réfléchir lors de son installation en 1996 pour en choisir une. Le troupeau de l’époque produisait 110 000 L de lait ; il était composé pour un tiers de Prim’Holstein, un tiers de Normandes, et un tiers de Pie Rouge. C’est cette dernière qui a plu au Finistérien, notamment pour sa jolie robe et pour « sa docilité. Aussi et à l’époque, leur format était beaucoup plus charpenté, moins typé lait ». Trente années plus tard, la ferme se compose de 65 femelles, à 100 % en Pie Rouge. La sélection génétique s’est attachée à améliorer les taux, la production laitière, le format des mamelles « mais surtout les pattes, qui deviennent un gros poste ». L’agriculteur s’est depuis formé au parage, qu’il pratique sur les animaux lors de leur tarissement. 65 % des naissances sont sans cornes Un robot acheté en 3 jours Au fil du temps, la robotisation a fait son entrée dans les bâtiments, avec l’acquisition d’un repousse-fourrage (Juno) et d’un aspirateur à lisier (Discovery Collector). Suite à une étude en collaboration avec la MSA destinée à améliorer les conditions de travail, et l’émergence de troubles musculosquelettiques (TMS) occasionnés par des gestes répétitifs, la décision d’investir dans un robot de traite est prise. Une opportunité se présente, et suite à une visite d’un autre élevage lors d’une porte ouverte, le choix est arrêté en 3 jours en septembre 2023. « J’ai revu rapidement mon assolement, car l’accessibilité aux pâtures se réduisait. Avec la salle de traite, il fallait faire traverser une route au troupeau, difficile quand on est seul ». Michel Rannou entreprend alors de réaliser toute la maçonnerie nécessaire pour accueillir le robot Lely Astronaut A5,…

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