Dans la famille Monneraye, on aime les belles vaches depuis des décennies. « Le troupeau, aujourd’hui pointé 85,4 en Note globale, est inscrit à l’Upra et au Contrôle laitier depuis 1965 », précise Gilles Monneraye. Mordus de génétique, ses parents Yvette et Adrien avant lui ont toujours travaillé la morphologie et notamment la qualité des mamelles. Et depuis 2019, Pierre, le petit-fils, tout aussi passionné, a rejoint le Gaec en s’associant avec son père et sa mère Marie-Christine. Ce n’est pas le jeune homme qui remettra en cause le travail de ses prédécesseurs : « Aussi bien dans la sélection en élevage que sur les rings, la mamelle a pris un poids considérable. C’est par elle que passent les milliers de litres de lait qu’on demande aux vaches de produire. Dans les accouplements, c’est un point que nous ne négligeons jamais. »En élevage et sur les rings, la mamelle a pris un poids considérable. Le grand moment au Puy-du-FouAujourd’hui, le troupeau compte en moyenne 130 vaches à la traite – « pour saturer les deux stalles de robot » – permettant une livraison d’1,5 million de litres de lait par an désormais. On y trouve des individus issus de plusieurs grandes familles étrangères comme Apple, Blexy, Roxy, Advent Kandie, Wonder Wish. Ce dernier rameau a été introduit avec la complicité de Guy Queffelec (Gaec de Kermanach), passionné de longue date et ami de la famille. Gilles et Pierre Monneraye insistent : « Il n’y a pas de déchet, pas de mauvaises surprises, avec les grandes familles. » Mais les souches qui marquent le plus le cheptel de leur empreinte sont les descendantes de deux vaches françaises Berline (Glacier) à l’EARL Jouannic à Elven (56) et Lumineuse EX 96 (Dowson) qui appartenait au Gaec Les Chênes à Madiran (65). « Quand…
Dossier technique
Romaine pour un passage de témoin
Au milieu de descendantes de grandes familles internationales de vaches, les animaux issus de l’élevage Jouannic d’Elven participent à la qualité du troupeau de Marie-Christine, Gilles et Pierre Monneraye.