Dossier technique

Du rêve d’enfant à l’élevage de 80 Charolaises

EARL Alan Laude à Plounérin (22) - Sans racines agricoles, Alan Laude a bâti pas à pas son projet d’élevage en s’appuyant sur sa passion pour la Charolaise, découverte en Auvergne. Installé depuis 2019, il conduit aujourd’hui une exploitation de 100 ha, associant autonomie fourragère, sélection génétique et diversification en volailles.

éleveur et tête du taureau en gros plan - Illustration Du rêve d’enfant à l’élevage de 80 Charolaises
Alan Laude participe aux concours charolais depuis 2015. | © Paysan Breton

À l’âge de 3 ans, il avait déjà son futur métier en tête. Alan Laude serait éleveur de bovins. Pourtant, ni ses parents, ni même ses grands-parents, ne sont ou n’ont été agriculteurs. Son attachement aux vaches allaitantes, il l’a cultivé auprès des voisins de ses grands-parents en Auvergne, qui géraient un beau troupeau charolais. « Je passais mes vacances, plusieurs fois par an et l’été, à aider sur cette ferme. J’adorais ça », précise l’éleveur. Installation à 24 ans C’est donc tout naturellement qu’il a suivi un bac pro CGEA, au lycée de Pommerit-Jaudy, ses parents ayant emménagé en Bretagne quand il avait 10 ans en 2006. « À 17 ans, j’ai suivi une formation CS Agroéquipement à Loudéac puis j’ai été salarié pendant 4 ans avant de m’installer le 1er janvier 2019. Cet emploi de salarié a été très enrichissant. » Le parcours à l’installation a duré un an et demi. « Je cherchais une ferme dans un rayon de 40 km autour de Plounévez-Moëdec où ma famille habitait ainsi que mes amis, notamment du club de rugby. » Avoir des terres groupées « J’avais deux grands critères de choix de ferme : des terres groupées et des bâtiments anciens, moins chers, que je pouvais aménager comme je l’entendais », explique le Costarmoricain. C’est sur une exploitation de vaches laitières plus quelques Blondes d’Aquitaine, à Plounérin, avec 40 ha groupés (et 5 ha à 2 km) qu’il pose finalement ses valises. Il reprend aussi un bâtiment avicole à côté (1 700 m2 en poulet de chair), un atelier complémentaire qui demande moins de trésorerie. Fan de Charolaise, il vend les bovins présents sur l’élevage pour se lancer dans cette race qu’il avait découverte dans son enfance. « La rusticité, la valorisation de l’herbe, les choix génétiques dans la…

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