David a trouvé la ferme de ses rêves au RDI

Après une carrière comme salarié au Contrôle laitier puis à l’Inrae, David Sidaner s’est installé en juin 2023 sur un foncier accessible. Toute la famille a déménagé de Rennes à Maël-Carhaix.

Un homme souriant - Illustration David a trouvé la ferme de ses rêves au RDI
David Sidaner | © Toma Dagorn - Paysan Breton

Après un BTS Productions animales à La Touche à Ploërmel (56) et une licence pro Gestion des organisations agricoles à l’UCO à Guingamp, David Sidaner a voulu voir du pays. Il a travaillé sept mois sur une ferme de 600 vaches en Nouvelle-Zélande. « C’était intéressant de voir la gestion du pâturage dans une structure qui se résume à un foncier tout en herbe et une salle de traite. Dans un climat humide proche du nôtre, les vaches sont toujours dehors et les Néo-zélandais imbattables sur les coûts de production », a-t-il raconté au Forum installation-transmission de la Chambre d’agriculture.Heureux dans le costume de paysan Travailler sans ensilageEnsuite, le Breton a travaillé six ans comme conseiller d’élevage au Contrôle laitier. Puis six ans comme responsable du troupeau à l’Inrae du Rheu (35) pour conduire 180 laitières et manager dix personnes. Peu à peu, le désir de s’installer l’a rattrapé. « J’avais vu beaucoup de systèmes conventionnels bretons maïs-soja. Moi, j’avais envie de travailler en système herbager, de voir les vaches dehors. Parmi mes motivations, il y avait la maîtrise des coûts mais aussi une notion d’empreinte environnementale avec des prairies stockant beaucoup de carbone… »Installé à Rennes, David Sidaner a prospecté dès 2019 autour de lui. « C’est une zone plutôt séchante, pas le top pour mon projet. » Et cherchait en parallèle dans le Trégor à proximité des racines familiales. « Un soir, en rentrant du boulot, mon épouse m’a dit qu’elle m’avait trouvé la ferme idéale au RDI… » Elle n’avait pas tort. « 85 ha accessibles sur une SAU de 95 ha, une ferme en bio depuis 2000, un troupeau de croisées dans un système à l’herbe sans ensilage. Et cerise sur le gâteau, mon rêve, un séchoir en grange ! » Lors de visites, le Costarmoricain…

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