17709.hr - Illustration Voir et débattre avec Alimenterre
Alain Le Flohic (Resia), Martine Hernot (collège Simone Veil), Solenn Mell (Resia), Marion Adam (Biocoop), Manon Decreuse (Resia) et Émeline Thépaut (BCA).

Voir et débattre avec Alimenterre

Du 17 octobre au 28 novembre, le festival Alimenterre propose de poser un autre regard sur l’agriculture, l’alimentation, les enjeux des territoires ruraux et les questions de solidarité internationale.

Dans les Côtes d’Armor, le festival Alimenterre est porté par le Réseau éducation solidarités internationales Armor (Résia) et ses partenaires. Parmi les neuf films proposés à l’échelle nationale, le collectif en a sélectionné sept. « Cette année, les choix se sont moins tournés vers la question internationale pour se concentrer sur des problématiques de nos territoires : artificialisation des terres, partage de la ressource, préservation du bocage, impact des politiques européennes, surconsommation… », explique Alain Le Flohic, administrateur au Resia. L’objectif est d’aller vers tous les publics. « De toucher notamment les établissements d’enseignements général, technologique, professionnel et agricole. Que les professeurs puissent se saisir du film comme support pédagogique. » Des séances publiques sont aussi proposées comme au lycée Pommerit par exemple. « Les questions soulevées nous concernent toutes et tous. » Chaque projection est suivie d’une animation ou d’un débat « pour faire le lien avec les enjeux locaux qui sont très souvent communs. »

Le temps avec les agriculteurs est une vraie rencontre. 

Projection puis visite d’exploitation

« Je participe pour la 4e année avec les classes de 4e et 3e Segpa. Les films permettent à mes élèves en difficulté scolaire de s’ouvrir sur les autres et de travailler leur esprit critique. Souvent, cela les bouscule : face à leurs idées reçues, ils se réinterrogent », explique Martine Hernot, du collège Simone Veil à Lamballe. Cette année, l’enseignante diffuse « Partir à l’aventure »  réalisé par quatre étudiantes en agronomie qui questionne les liens entre les parcours migratoires et nos systèmes de production agricole. « Je voulais proposer aux élèves de poser un autre œil sur ces questions complexes d’actualité. » La projection sera suivie d’un échange avec des personnes parties réaliser des projets de solidarité. « En cours, nous continuerons à travailler sur le film. » Il y a deux ans, la projection en classe a été déclencheur de la visite d’un élevage laitier de Plédéliac qui s’était engagé en système herbager. « Pour les élèves, le temps passé avec les agriculteurs est toujours une vraie rencontre. »

Les bibliothèques associées

La Bibliothèque des Côtes d’Armor s’associe à Alimenterre. « Les bibliothèques ont toute leur place dans l’organisation des projections-débats, véritables rencontres éco-citoyennes », explique Émeline Thépaut, chargée de l’action culturelle à la BCA. Après Coëtmieux et Bourbriac, les bibliothèques de Grâces, Tréguier et Broons participent.


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