Création d’un observatoire des coûts de production

Un observatoire des coûts de production par codes vient d’être créé. L’outil va servir à défendre les intérêts des éleveurs face à l’amont.

Des personnes à une tribune - Illustration Création d’un observatoire des coûts de production
De g. à dr. : Yves-Marie Beaudet, CNPO ; Philippe-André Richard, Frédéric Chartier et Éric Guéllaff, UGPVB.

« Avec l’augmentation de nos coûts de production nous avons été dans l’obligation d’aller chercher des revalorisations de contrats », explique Frédéric Chartier, président de la commission économie lors de l’assemblée générale de la section œuf de l’UGPVB le 29 novembre à Rennes (35). Fort de ce constat, l’UGPVB a travaillé avec des étudiants de l’ESA d’Angers afin de créer un observatoire des coûts de production en élevage hors aliment. 97 éleveurs ont accepté que les étudiants décortiquent leur comptabilité (avec des résultats anonymes) pour créer des références avec des modèles fiables. Les modèles prédictifs sont classés par codes. Pour le plein air et le bio c’est déjà fonctionnel. Pour le sol et la cage, les modèles sont créés mais ils sont à consolider. Le Label rouge manquant de données comptables est encore à créer. « Ce travail démarré sur l’année 2023/2024 va se poursuivre en 2025. L’objectif est de consolider le modèle pour créer un outil prédictif pour l’ensemble des codes. Le constat est qu’il n’est pas possible de défendre nos intérêts face à l’amont sans données fiables. Ces indicateurs vont nous permettre d’aller chercher des revalorisations de contrats quand cela sera nécessaire. »Une offre européenne stableSur 2024, l’offre européenne d’œufs est stable avec + 0,2 % comparé à 2023 où l’offre a atteint 1 020 milliards d’œufs. La France a retrouvé son statut de 1er pays producteur d’œufs de l’UE devant l’Espagne et l’Allemagne.« Sur 2023, la production française d’œufs a été de 14,9 milliards en progression de 4 % par rapport à l’année précédente. Elle représente 15 % de la production européenne. À ce jour, 73 % des élevages français sont en systèmes alternatifs. Mais, il reste 9 millions de places en cages qui sont à convertir d’ici 2030 », indique Frédéric Chartier.80 % de l’œuf coquille…

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