Dossier technique

Un autre levier pour fertiliser les artichauts

En restituant leurs éléments minéraux, des couverts végétaux vont fertiliser une culture d’artichaut. Terre d’Essais regarde l’effet de ces plantes avec 2 dates de semis différentes.

16592.hr - Illustration Un autre levier pour fertiliser les artichauts
Vesce en fleur entre les artichauts.

La fertilisation des cultures menées en agriculture biologique est parfois problématique. C’est le cas pour les artichauts, culture qui reste 3 années consécutives en terre. Si l’année de plantation la fertilisation des drageons ne pose pas trop de soucis, avec la mise en place d’un engrais vert en précédent et/ou des apports de matière organique en amont, la fertilisation des artichauts en deuxième et troisième années donne un peu plus de fil à retordre. Pour pouvoir continuer à fertiliser correctement les retours et les vieux artichauts, la station Terre d’Essais, en collaboration avec la Chambre d’agriculture de Bretagne, teste l’implantation de différents couverts entre les plants d’artichauts qui, quand ils se dégraderont, libéreront leurs éléments fertilisants. Trèfles, vesces et sarrasin Pour fertiliser les artichauts de deuxième année, différents types de trèfles (blanc, violet, d’Alexandrie), de la vesce ou du sarrasin ont été semés entre les plants de drageons soit début juillet, soit à fin juillet. Dans le cadre de l’essai, et afin de maîtriser au mieux le semis, « il a été réalisé à la main : à la volée et enfoui par un passage de bineuse. Ce genre de semis est réalisable par des semoirs type Delimbe (épandeur anti-limaces ou semoir avec des descentes sur dents de bineuse) », précise Guillaume Rovarc’h, chef de cultures à la station. Côté densité de semis, la vesce commune et le sarrasin ont été implantés à une dose de 40 kg / ha, pour 15 kg de trèfle d’Alexandrie, 5 kg de trèfle violet et 3 kg de trèfle blanc. « Il faut que ces couverts soient semés dans de bonnes conditions et suffisamment tôt pour être très développés dès septembre. Ils puiseront ainsi un maximum d’azote », indique Thibault Nordey, directeur de la station. L’effet de l’incorporation dans le sol des couverts au printemps sur le rendement des artichauts de deuxième…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article