Les relations commerciales entre distributeurs, industriels de l’agroalimentaire et producteurs agricoles « restent marquées par un niveau de rigidités et de tensions non négligeables », notent les ministères de l’Agriculture et du Commerce dans un communiqué diffusé à l’issue d’un premier comité des relations commerciales le 20 janvier. La réunion « a permis de constater que les acteurs s’approprient progressivement les dispositifs des différentes lois Égalim » (sanctuarisation de la « matière première agricole »). Selon les « témoignages recueillis » lors de cette réunion, « la loi semble engendrer une dynamique positive dans les négociations, en termes de transparence notamment » et dans la place accordée à « la préservation du revenu des agriculteurs dans les négociations commerciales ». Les ministères « ont rappelé l’extrême vigilance de l’État quant à l’application de la loi », via des contrôles et des amendes si besoin. Dans « un contexte de hausses des coûts, tant agricoles qu’industriels », qui « explique des divergences d’analyse entre acteurs », il « résulte une forte tension » entre distributeurs, industriels et agriculteurs », relève le communiqué….
Des « tensions non négligeables »
