Le photovoltaïque au sol inquiète la FDSEA et les JA

15999.hr|15999.hr|16008.hr - Illustration Le photovoltaïque au sol inquiète la FDSEA et les JA
Certains projets d’agrivoltaïsme sont douteux selon les syndicats. juan - stock.adobe.com||En marge de ses ateliers lait et porc

Le jeudi 11 mai dernier, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, s’est rendue à Surzur puis à Gueltas pour visiter deux installations photovoltaïques au sol. Consacré à la planification énergétique dans les territoires et au développement de l’autoconsommation collective, le voyage de la ministre a un peu frustré les responsables des syndicats locaux. « Nous sommes heureux de constater l’intérêt porté par le gouvernement pour la transition énergétique. Nous aurions néanmoins souhaité pouvoir disposer d’un temps d’échanges avec la ministre ». Gaspillage foncier Dans la région, où la pression foncière est importante, l’utilisation de surfaces pour l’installation de panneaux photovoltaïques pourrait venir en concurrence avec des productions agricoles. « La loi sur l’accélération des énergies renouvelables, votée récemment, ne peut que nous satisfaire car elle encadre mieux ce type de développement. Néanmoins, il est urgent que le décret d’application soit signé, car les projets douteux se multiplient dans notre département, parfois même, soutenus par les élus locaux. Sous couvert de pseudo-productions agricoles sous les panneaux, plusieurs projets, qui ne respecteront pas les termes de la loi, sont en cours ». Les responsables syndicaux rappellent que des panneaux photovoltaïques, installés trop près du sol pourraient empêcher la photosynthèse et donc le renouvellement de la flore. « La présence d’animaux de petit gabarit n’est alors qu’un leurre car la parcelle ne dispose plus de sa capacité à nourrir le troupeau. Nous sommes loin sur ce type de projet de la définition de l’agrivoltaïsme proposée dans le cadre de la nouvelle loi ». Pour les syndicats, le développement du photovoltaïque au sol ne doit pas se faire au détriment de l’exploitation de terres agricoles ou potentiellement agricoles. Ainsi, les réserves foncières constituées par les collectivités doivent pouvoir conserver leur caractère agricole même si elles ne sont plus exploitées depuis plusieurs années. Les exemples de parcelles venant…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags : ,
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article