19301.hr - Illustration Un bâtiment existant qui a évolué en 20 ans
Dominique Bazin, commercial chez Pier Services et Sébastien Robic éleveur de pondeuses.

Dossier technique

Un bâtiment existant qui a évolué en 20 ans

Le poulailler construit en 2003 pour y élever des poules en cages est aujourd’hui tourné vers la production d’œufs plein air suite à un agrandissement et une adaptation du système de ventilation

Sébastien et Marie Robic, à Réguiny (56)

Sébastien Robic, éleveur de pondeuses d’une cinquantaine d’années et installé avec sa femme Marie sur la commune de Réguiny (56), a connu toutes les évolutions de la production d’œufs puisque ses parents avant lui élevaient des poules. « Lorsque je me suis installé en 1997, j’élevais des reproducteurs et des pondeuses en cage. J’ai connu la cage avec 350 cm2/poule, celle de 550 cm2/poule et la dernière de 750 cm2/poule pour être aujourd’hui sur un mode d’élevage hors cage », introduit Sébastien Robic. 

La création d’un étage envisagé

En 2003, Sébastien construit un poulailler neuf de 70 m de long sur 15 m de large pour y élever 37 800 pondeuses en cages et anticiper l’arrêt de son activité reproducteur l’année suivante. « En 2012, j’ai transformé mes cages existantes en cages aménagées avec des perchoirs, des nids et en passant de 550 à 750 cm2/poule. L’effectif de mon poulailler est alors passé de 37 800 à 31 000 poules. Jusqu’en 2021, j’ai fait du testage pour la souche de pondeuses Isa », explique-t-il. En 2019, le couple amorce une réflexion de transformation de ce poulailler existant dans le but d’arrêter la cage suite aux demandes sociétales. Ils envisagent la création d’un étage pour faire de la poule au sol (code 2) en volière sur 2 étages. L’autre piste est de faire du sol à l’étage du haut et du plein air avec accès au parcours en bas. Dans les 2 cas, il fallait agrandir le poulailler et créer un jardin d’hiver. « Finalement le bâtiment manquait un peu de hauteur pour pouvoir créer un étage et permettre d’avoir des conditions de travail et d’élevages optimales. » 

Optimiser le poulailler existant

Les aviculteurs voulaient optimiser au mieux ce bâtiment datant de 2003. « Nous avons opté pour une extension de 7,5 m de largeur portant le total à 22,5 m de large sur 70 m de long. Cela nous a permis de faire du productif puisque l’extension offre la possibilité d’installer une volière supplémentaire », précise l’éleveur. L’achat et la location de parcelles attenantes au poulailler pour un total de 11 ha ont offert l’opportunité de basculer sur de l’élevage plein air. « Le poulailler est aujourd’hui équipé de 4 lignes de volières Natura Step XL de Big Dutchman : les 2 sur les côtés du poulailler de 2 étages et les 2 rangées du milieu sur 3 étages afin d’optimiser le nombre de poules dans le bâtiment et atteindre un effectif de 27 100 pondeuses », indique Dominique Bazin, commercial chez Pier Services. 

Besoin d’un complément de ventilation

La ventilation d’origine du poulailler est transversale avec des ventilateurs d’un côté et les trappes d’entrée d’air de l’autre au niveau des sorties sur parcours. « En élargissant le poulailler on savait que la ventilation transversale serait trop juste. Il nous fallait un complément sans bouleverser le système existant. » L’éleveur a choisi d’installer 10 cheminées Fumus de Big Dutchman en toiture. « Ce système est équipé d’un ventilateur installé dans la partie inférieure de la cheminée. Ce ventilateur envoie l’air frais aspiré à l’extérieur dans le bâtiment par le biais du répartiteur. Le clapet se trouvant au-dessus du ventilateur contrôle la quantité d’air frais entrant. Selon la position de ce clapet, jusqu‘à 100 % d’air frais (position verticale) ou jusqu‘à 100 % d’air de circulation (position horizontale) entre dans le bâtiment. Dans toutes les autres positions du clapet, l‘air frais se mélange avec l’air du bâtiment. Celui-ci est aspiré par une bouche de 10 cm de large située dans la cheminée. Lorsqu’il fait froid dehors il ne rentre que 10 % d’air frais de l’extérieur dans la salle d’élevage. En fonction des besoins en ventilation, il est donc possible de choisir l’air frais, l’air mélangé ou l’air de circulation », décrit Dominique Bazin. Selon l’éleveur les cheminées permettent de conserver une température homogène dans le poulailler et une bonne diffusion sans rentrer d’air froid, ce qui aide à conserver des fientes sèches dans les couloirs et contribue à moins gratter les fientes à la main. Au total les éleveurs ont investi 26 €/poule entre le terrassement, l’agrandissement, la modification de la ventilation, les volières et la partie électrique. 

En élargissant le poulailler, on savait que la ventilation transversale serait trop juste.

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10 cheminées Fumus de Big Dutchman ont été installées en toiture pour compléter le système de ventilation existant et accompagner l’évolution du poulailler.
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Le parcours extérieur a été planté pour inciter les pondeuses à l’occuper au maximum et des trackers photovoltaïques assurent une production d’électricité pour de l’autoconsommation.

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