« Les lourdeurs administratives liées à notre métier d’éleveur m’ont fortement incité à aller vers le numérique. Au début, lorsque je me suis installé en revenant sur l’exploitation porcine familiale beaucoup de choses étaient encore retranscrites sur papier, aujourd’hui j’ai tout dans la poche sur mon Smartphone », indique Vincent Hamon, éleveur de porc et de brebis sur la commune de Saint-Clet, lors d’une table ronde qui s’est déroulée au lycée Pommerit lors de l’événement Smartagri le 1er février. L’éleveur utilise les outils numériques pour de la traçabilité, du suivi économique et dans le but d’aller vers une simplification administrative. « Nous devons rendre des comptes à beaucoup de monde que ce soit au niveau de nos animaux ou de nos cultures. Le numérique assure une traçabilité de toutes les tâches réalisées sur l’exploitation. Cela permet de se libérer l’esprit et de ne plus se demander où est ce papier ? La collecte et l’archivage des données permettent de savoir quels sont les animaux les plus performants. C’est aussi un moyen de comparer facilement nos performances techniques avec d’autres éleveurs. » Avoir les cartes en main pour réussir Les étudiants en BTS Acse du lycée Pommerit savent que ces nouveaux outils numériques leur seront indispensables lors de leur installation. « La formation que nous suivons ici est très professionnalisante, on nous prépare et on nous forme sur l’utilisation de ces outils. Nous avons la chance d’avoir beaucoup d’intervenants extérieurs lors de notre formation. Ils nous ouvrent l’esprit et nous font découvrir des méthodes qui permettent d’alléger la charge de travail. Mon père est éleveur de porc et je souhaite m’installer. Après mon BTS je vais poursuivre mes études afin de me former pour acquérir toutes les compétences pour exploiter au mieux les nouvelles technologies au service de l’élevage. Je veux avoir toutes les cartes en main pour…
Le numérique au cœur des exploitations
Le métier est en constante évolution entre nouvelles technologies au service de l’élevage et les outils numériques qui soulagent certaines lourdeurs administratives. Les agriculteurs s’adaptent et les jeunes qui souhaitent s’installer s’y préparent.
