La mise en place des couverts végétaux a dans un premier temps été perçue comme une contrainte supplémentaire pour certains agriculteurs. Semer un couvert peut paraître contraignant, à une période de l’année où le travail ne manque pas. Aujourd’hui, ces plantes couvrantes se sont ancrées dans les rotations. Les Cuma et les ETA se sont équipées pour semer rapidement les graines de nombreuses espèces.
Car les choix ne manquent pas. Il est loin le temps où les fournisseurs ne disposaient que de peu de stock de phacélie, moutarde ou autres fourragères…
Les couverts végétaux ont l’énorme avantage de répondre à de nombreux objectifs, parfois imbriqués: ces végétaux sont capables de produire du fourrage dans le cas d’une dérobée, de pomper l’azote du sol pendant l’hiver, d’améliorer la structure du sol, de favoriser la biodiversité, ou encore de produire de la biomasse destinée à alimenter des unités de méthanisation. Les couverts ont plus d’un tour dans leur sac, user et même en abuser est au final toujours payant.
Au sommaire de ce dossier
- Des dérobées plus productives grâce aux légumineuses
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- La dérobée s’intègre au système fourrager
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- Du fourrage supplémentaire grâce aux cultures dérobées fourragères
- Le couvert nourrit la méthanisation
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- Des champs couverts de biodiversité