Couvrir sa fosse et économiser son espace utile

L’exploitation de Philippe Gallou tend vers une production de porcs respectueuse de l’environnement et du bien-être animal. La couverture de fosse participe à ces efforts avec des conséquences environnementales et sanitaires positives.

Philippe Gallou est éleveur de porcs à Pleyben, dans le Finistère. Il est attaché à produire des animaux de qualité dans le respect de l’environnement. « Nous souhaitions rentrer dans une démarche qualitative et améliorer nos conditions de travail ainsi que le bien-être animal », souligne l’éleveur. Pour répondre à ses objectifs, il commence par installer des laveurs d’air dans ses bâtiments d’engraissement. En 2015 puis 2016, il choisit de construire des fosses à lisier afin de vidanger régulièrement les éléments stockés à l’intérieur. « Grâce aux fosses extérieures, les bâtiments sont plus sains et les animaux se sentent mieux », confie l’un de ses techniciens. Les fosses font 23 m de diamètre pour 4,5 m de profondeur soit un volume disponible de 1 700 m3.

[caption id=”attachment_32921″ align=”aligncenter” width=”720″]Philippe-Gallou-et-Jacques-Cosmao Philippe Gallou (à droite) s’est appuyé sur son conseiller Cultivert Jacques Cosmao (à gauche) pour le guider sur sa couverture de fosse.[/caption]

340 m3 économisés

[box type=”shadow” align=”alignright” class=”” width=”200″] L’exploitation Gallou SCEA :

  • Philippe et Armelle Gallou,
  • 6,5 UTH,
  • 550 truies naisseur-engraisseur total
    en Label Rouge Opale,
  • FAF total,
  • 230 ha :
    – 105 ha de maïs,
    – 20 ha de colza,
    – 50 ha d’orge,
    – 55 ha de blé.

[/box]À l’automne 2017, l’éleveur poursuit ses efforts et fait poser des couvertures de fosses Chapo avec un double objectif : réduire les émanations d’ammoniac et supprimer le stockage des eaux pluviales au sein de ses fosses. Un investissement qui arrive au bon moment puisqu’il est tombé plus de 40 cm de pluie entre décembre et janvier. « Grâce à la couverture de fosse, j’ai déjà économisé 340 m3 d’espace utilisé sur ces deux mois », se félicite l’éleveur. En moyenne, il pleut 1 000 mm sur une année : il peut ainsi économiser 850 m3/an de lisier à épandre, soit 2 jours de travail auquel s’ajoute le gain de carburant. « À la sortie de la fosse, le lisier est de meilleure qualité et il est mieux dosé car il n’a pas été dilué par les eaux de pluie », souligne Jacques Cosmao, conseiller Cultivert. De plus, le lisier est parfaitement homogène car la fosse comporte un brasseur.

Installation de la couverture de fosse

La couverture de fosse Chapo s’accompagne d’un service clé en main pour l’agriculteur : l’équipe Cultivert réalise la prise de cote sur place pour proposer un devis gratuitement et s’occupe également de l’installation. La pose des deux couvertures de fosse dans l’exploitation porcine de Philippe Gallou a été réalisée en une semaine. L’éleveur a choisi de faire construire un mât dès la fabrication de ses fosses.

Si cette option n’a pas été envisagée en amont, il est possible d’installer un mât préfabriqué en béton lors de la pose de la couverture. Sur ce mât, l’équipe Cultivert ajoute une rehausse en inox afin de créer une pente de 30 % pour la bâche qui favorise l’écoulement des eaux de pluie. Cette bâche est en polyester enduite PVC de 900 g/m2, garantie et traitée contre l’ammoniac et les UV. Elle est maintenue grâce à des sangles de maintien tous les 30 à 40 cm. La couverture protège ainsi parfaitement des dégagements d’odeurs dans l’environnement. Philippe Gallou a choisi d’intégrer des portes zippées afin d’insérer le mélangeur pour brasser le lisier. Grâce à ces portes, il dispose aussi d’un passage pour les tuyaux, avec une étanchéité.

[caption id=”attachment_32920″ align=”aligncenter” width=”720″]malaxeur-lisier Une porte zippée relevable par une cordelette nylon permet d’insérer un malaxeur pour homogénéiser le lisier.[/caption]

Démarche globale

Une fois le lisier chargé, il est épandu par injection dans les sols. « Pour l’épandage par injection, nous avons besoin d’un matériel plus lourd et des tracteurs plus puissants, mais sur le plan environnemental et pour éviter les odeurs c’est très bénéfique. Notre démarche est globale : nous travaillons du début à la fin de la chaîne pour réduire notre impact », détaille Philippe Gallou. Pour agir dès le début de la chaîne, il utilise des levures et des bactéries lactiques dans l’alimentation de ses animaux.  La première va orienter les agents pathogènes et ainsi limiter les diarrhées. Les bactéries lactiques vont, quant à elles, améliorer la digestibilité de l’aliment et le lisier aura donc moins d’odeur.

Contacts Cultivert

  • Landerneau : Pierre Leroy, 06 63 37 20 44
  • Carhaix et Quimper : Jacques Cosmao, 06 63 33 31 97
  • Quimperlé et Pontivy : Fabrice Bernard, 06 30 42 13 06
  • Lamballe : Patrick Briens, 06 63 33 46 72
  • Guingamp et Mûr-de-Bretagne : Julien Amiry, 06 72 56 59 08
  • Combourg : Gurvan Talvas, 06 22 44 39 47

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