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Les phrases-clés du rassemblement des Celsat à Loudéac

Voici une sélection des phrases-clés prononcées lors des différentes interventions des responsables politiques et syndicaux agricoles à Loudéac (22), samedi 20 février à l’appel des quatre Celsat (Collectifs d’élus locaux au soutien de l’agriculture et des territoires) récemment créés dans chaque départements bretons.

Agnès Le Brun, maire de Morlaix et coordinatrice du Celsat 29 :

  • Que sera le Salon de l’agriculture ? Une vitrine pour parisiens ? Un décor de cinéma ? Jamais ce mot « salon » n’aura été si incongru.
  • Choisir l’agriculture, c’est choisir l’emploi, c’est choisir la croissance. Ce qui n’est pas urbain ne doit pas devenir une zone de friche.
  • Depuis des mois, les agriculteurs sont à bout. Ce n’est plus un cri d’alarme, c’est un hurlement de souffrance, un cri de rage.
  • Oui, nous allons porter la voix des territoires parce que nous ne sommes pas des réserves d’indiens.

Marie-Christine Le Quer, productrice de lait et conseillère départementale du Morbihan et coordinatrice du Celsat 56 :

  • L’agriculture est vitale pour la Bretagne et pour la France.
  • Nous, élus, pouvons réorienter des aides vers l’introduction de produits locaux, français dans nos cantines, écoles, maisons de retraite…

Sébastien Rouault, président des jeunes Agriculteurs des Côtes d’Armor (JA 22) :

  • Pourquoi la France pense Europe, quand les Allemands pensent d’abord Allemagne, les Espagnols pensent Espagne et les Danois pensent Danemark ?

Pierre Lec’hvien, Coordination Rurale de Bretagne :

  • Nous voulons retrouver des prix rémunérateurs et non des primes qui nous humilient !
  • La réponse du Premier ministre n’est qu’une réponse conjoncturelle à une crise structurelle : 10 % sur 0 revenu, ça fera toujours 0.
  • Nous demandons l’exception agriculturelle car les accords d’échange transatlantique sonneraient le glas de l’élevage de qualité française.
  • Les normes franco-françises doivent être abolies, l’Etat doit se suffire des règles européennes qui régissent le commerce intra-communautaire.
  • Je vous demanderais, mesdames et messieurs les élus, que les agriculteurs soient déclarés d’utilité publique tant la France a besoin d’eux.

Jean-Marc Thomas, Confédération Paysanne :

  • Cette crise prévisible des filières longues, une casse sociale sans précédent qui met à mal l’aménagement du territoire.
  • Il faut que monsieur Phil Hogan à Bruxelles ressente les vibrations du tremblement de terre qui se passe en Bretagne.
  • On souscrit des prêts sur 12 ou 15 ans sans même savoir quel sera le prix de notre litre de lait ou de notre kilo de cochon dans 3 mois.
  • Le plan de Manuel Valls est injuste : les 10 % d’abaissement de charges sociales ne vont aider que ceux qui font le plus de revenu.

Olivier Allain, conseiller régional chargé du dossier agriculture :

  • Ce combat de défense de l’élevage, il vaut le coup. Traversez des régions où il n’y plus d’élevage, vous verrez qu’il n’y a plus de ruralité.
  • Si nos prix avaient connu juste l’inflation depuis 1992, la tonne de lait serait payée 472 € aujourd’hui, le kilo de porc un peu plus de 2 €.
  • Nous aussi, agriculteurs, avons aussi notre part de responsabilité. On souffre d’un manque d’organisation.
  • On dit que c’est une crise du modèle breton. C’est archi-faux. C’est une image véhiculée par les journalistes parisiens.
  • La Bretagne ne produirait pas de qualité ? C’est faux, archi-faux. Le standard de qualité breton est hors-pair. Sachons le reconnaître.

Thierry Coué, président de la FRSEA Bretagne :

  • 10 ans que l’on réclame de la compétitivité, que l’on réclame l’appui des élus du territoire. He bien, ça  a y est. C’est un grand départ.
  • Le métier d’agriculteur est légitime. Que l’on arrête de le discréditer, de le sacrifier sur les ondes, dans les médias.
  • Aujourd’hui encore, 22 à 25 exploitations par commune en Bretagne Sauvegardons ce patrimoine. Et au-delà, cette activité économique.
  • Ce qu’on besoin les agriculteurs et les petites entreprises ? Moins de paperasseries et moins de tracasseries. Et qu’ont leur fasse confiance.

Pierre-Yves Mahieu, maire de Cancale et coordinateur du Celsat 35 :

  • Combien sont sensibilisés au commerce équitable du café ? Le commerce doit être aussi équitable pour les producteurs de nos territoires.

Sandra Le Nouvel, conseillère départementale des Côtes d’Armor et à l’origine de la création du Celsat 22 (avec Thibaut Guignard, maire de Ploeuc-L’Hermitage) :

  • Il faut que notre tissu économique local quasi-exclusivement basé sur l’agriculture perdure au moins, se développe au mieux.
  • Revendiquons les communes rurales. Moi, je nous appelle les communes agricoles.


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