Les ruminants possèdent une aptitude formidable : transformer de l’herbe et des plantes fourragères qui n’auraient que peu d’intérêt nutritionnel pour l’homme, en aliments de haute valeur ajoutée : lait ou viande. Accroître la qualité des fourrages est donc un enjeu fort pour les éleveurs dans l’objectif d’optimiser l’autonomie alimentaire et de réduire leurs coûts. Cette qualité peut être liée aux choix des semences dont la gamme prend toujours plus d’ampleur, s’adaptant aux différents contextes d’exploitations. Elle se joue aussi dans l’observation quotidienne du parcellaire par l’éleveur, pour la gestion du pâturage comme pour le bon positionnement des fauches. Les équipements aussi se perfectionnent, boostant la qualité des fourrages. Dans ce dossier, plusieurs
éleveurs engagés dans une « voie fourrages » gagnante témoignent.
Au sommaire de ce dossier :
- Présentation du salon
- Des nouveautés à chaque coin du champ
- Du neuf chez les semenciers
- D’abord le pâturage
- 45 ha de dérobées valorisées
- Bien conserver les ensilages riches en protéagineux
- Des fourrages déshydratés bien ciblés
- En hiver, enrubanné sans râtelier pour continuer à pâturer
- Un enrubannage appétent et sans listeria
- Luzerne, semis d’été ou de printemps
- Betterave plantée en système bio