Jean-Michel Thébault à Hédé Bazouges (35) mise sur le pâturage pour conduire un système très économique en intrants. Des échanges parcellaires ont permis d’accroître les surfaces accessibles. Avec 60 ares par vache laitière, Jean-Michel Thébault a développé le pâturage qui s’étend sur 9 mois de l’année sur son exploitation. « En 2016-17, des échanges parcellaires m’ont permis d’augmenter mes surfaces accessibles de 6 ha. Je dispose aujourd’hui de 34 ha de parcelles accessibles, toutes situées à moins de 1 km », explique le producteur qui s’est fait épauler dans cette démarche par la Chambre d’agriculture. « Des cartes anonymes permettent de situer les parcelles du voisinage et de visualiser les échanges intéressants pour tous. » Topping ponctuel [caption id=”attachment_34979″ align=”alignright” width=”251″] Jean-Michel Thébault, éleveur à Hédé Bazouges (35).[/caption] Le pâturage tournant est mené sur 35 paddocks de 1 ha environ, sur lesquels les vaches restent 2 à 3 jours. En pleine pousse, 27 ha sont pâturées, puis les 7 autres ha sont ajoutés en période sèche. Pour mieux gérer l’herbe, un fil avant peut être utilisé. Sur les parcelles où l’herbe est trop haute, le producteur réalise ponctuellement du topping (fauche devant les vaches). « Mes parents avaient déjà un système assez herbager. Je continue à le faire évoluer vers davantage de prairies », ajoute Jean-Michel Thébault qui adhère à l’Adage 35 depuis 2002. « Fonctionner en groupe permet de se stimuler, de se remettre en cause et de se rassurer. » Aujourd’hui, les 62 ha de SAU comptent 55 ha de prairies, 4 ha de maïs ensilage et 3 ha de méteil. En 2015, l’éleveur a signé une MAEC (mesure agro-environnementale et climatique) système polyculture élevage (avec 70 % minimum d’herbe dans la SAU et 12 % maximum de maïs dans la SFP). Et depuis mai 2016, l’exploitation est en conversion bio. 54 €/1000 L de coût…
D’abord le pâturage