Quelques créneaux début avril pouvaient permettre de semer les premiers maïs. Toutefois, la majorité des agriculteurs ont su attendre fin avril-début mai pour semer dans un sol réchauffé. Les semis ont été regroupés par rapport à la campagne dernière. Les levées ont été rapides, avec peu de problèmes au niveau des principaux ravageurs (taupins, géomyze, corvidés) hormis localement. Le peuplement du maïs est au rendez-vous, le démarrage de la campagne est au beau fixe. Néanmoins, deux ombres au tableau : les conditions séchantes ont pénalisé l’efficacité des herbicides racinaires. Résultat : les graminées de type digitaire sanguine et ray-grass ont progressé sur cette campagne. L’autre progression provient du sanglier, de plus en plus problématique dans la région. Un stress hydrique qui s’installe durablement Le printemps a été sec depuis mars empêchant le remplissage correct des sols en eau avant l’implantation des maïs, d’autant plus avec des dérobées ou Cive avant maïs. Quelques pluies au mois de mai sont profitables pour la fin de cycle des céréales à paille, mais insuffisantes pour remplir les sols avant la période estivale pour les maïs. Le mois de juin se déroule avec des premières fortes chaleurs sur mi-juin, avec des pluies hétérogènes sur la région qui ont surtout profité à l’Ouest de la région et Nord-est du 35. Le mois de juillet se poursuit et les sols sont de plus en plus secs, avec des températures élevées et des pics de chaleur réguliers. Les maïs avancent en stade rapidement, mais accusent le coup avec un gabarit réduit, la biomasse tige-feuille n’est pas au rendez-vous… Au 14 juillet, l’état de stress hydrique et d’impact sur le maïs est pire que 2022 dans l’est de la Bretagne, campagne qui reste dans les mémoires. Les premières floraisons sont en cours pour les semis précoces ou dans les…
Dossier technique
Plus de peur que de mal, sauf pour certains …
La campagne maïs 2025 a été marquée en Bretagne par de fortes hétérogénéités sur les rendements grain et fourrage. Les deux extrêmes ont été atteints avec des maïs à moins de 9-10 t MS/ha dans le sud-35 jusqu’à plus de 16-18 t MS/ha dans d’autres secteurs.

