La Chambre d’agriculture a réalisé un suivi des activités des exploitations en circuit court dans les années qui suivent l’installation des jeunes éleveurs. « Les témoignages nous informent que les éleveurs en vente directe ont une surcharge de travail supérieure à ceux qui sont en volaille standard. C’est surtout le cas lors d’une création, car il faut trouver sa clientèle, élever les volailles et parfois les porteurs de projet ont peu de connaissances techniques sur la partie élevage », remarque Élodie Dezat, responsable de l’équipe avicole à la Chambre d’agriculture de Bretagne. « S’impliquer dans l’étude de marché » En volaille standard, le manque de connaissances techniques au moment de l’installation est un peu le reflet du manque de formation avicole dans les écoles d’agriculture. Mais en standard, les éleveurs bénéficient de l’appui du technicien de leur groupement ou de la coopérative. Souvent un décalage avec le prévisionnel « Les projets en circuit court sont plus évolutifs entre le prévisionnel et ce qui se passe réellement à l’installation notamment sur le nombre d’animaux, que ce soit en volaille de chair ou en pondeuses. C’est aussi très fluctuant en termes de revenu avec beaucoup de décalage entre le prévisionnel et ce qui se passe concrètement une fois le projet en route. Dans le cas d’une création, il est très compliqué de prédire quel revenu pourra dégager l’éleveur ce qui est moins le cas dans le cadre d’une reprise lorsque le tuilage est bien fait avec le cédant. » Élodie Dezat indique aussi qu’il est complexe de réaliser le suivi des exploitations en circuit court et de savoir lesquelles sont encore en activité 3 ans après l’installation. Réaliser une bonne étude de marché Pour mettre toutes les chances de son côté lors du démarrage de l’activité, il faut réaliser une bonne étude…

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