L’abattoir de Rostrenen à plein régime

Dans la foulée de l’arrêt du site de Quintin, l’abattoir de Rostrenen a constaté une hausse d’activité substantielle. L’outil tourne désormais à plein régime et présente une bonne santé financière.

Aperçu d'un abattoir du côté de la réception des animaux - Illustration L’abattoir de Rostrenen à plein régime
L'abattoir de Rostrenen | © Paysan Breton - T. Dagorn

« Quand un outil d’abattage ferme, cela chamboule forcément le paysage et impacte les autres acteurs », expliquait à la tribune Camille Bellec, éleveuse à Saint-Nicodème (22) et présidente de la Société coopérative d’intérêt collectif (Scic) Abattoir de Rostrenen, vendredi 17 octobre, en assemblée générale. Suite à l’arrêt d’activité de l’abattoir de Quintin (22) l’été dernier, un petit vent de « panique » a soufflé les premières semaines. 800 t de carcasse sur 12 mois glissants « Nous avons dû réagir en urgence à de nombreux éleveurs sans solution, des gens parfois venus du pays de Rennes ou des portes de Saint-Malo », précisaient Jean Cabaret et Pierre-Yves Évain, agriculteurs à la retraite et administrateurs engagés de la première heure dans la relance de l’outil. « Heureusement, de nombreux travaux et des embauches avaient déjà été menés avant d’encaisser ce surplus. » La structure qui comptait 7,1 ETP sur 2024 emploie aujourd’hui 12 salariés. Du travail bien fait L’activité a ainsi bondi : 643 t de carcasse (2 570 porcs et porcelets, 782 bovins, 338 veaux, 2 140 moutons…) sont passées par Rostrenen en 2024. « Sur 12 mois glissants, nous atteignons même une production de 800 t de carcasse. À comparer aux 300 t à la reprise par la Scic en 2018… » Cela correspond à peu de chose près au potentiel maximal, « la limite étant la capacité des frigos aujourd’hui ». Créé au début du XXe siècle, l’abattoir a retrouvé son niveau d’activité des meilleures heures. Pour Jean Cabaret, le site pourrait « prendre en charge 900 t par an » à condition que certaines « améliorations » soient apportées. Du côté de la DDPP 22, Hubert Kiefer, du service Sécurité sanitaire des aliments, rapportait « un travail fait et bien fait » à Rostrenen. Aperçu de…

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