Dossier technique

Une ration basée sur des ensilages de maïs et méteil

Le système laitier de Jean-Claude Aubry est simple mais s’appuie sur de bons fourrages. Il offre à l'éleveur un EBE de 212 €/1 000 L pour une production proche de 1,4 million L de lait l’an passé.

20115.hr - Illustration Une ration basée sur des ensilages de maïs et méteil
La ration des vaches laitières est basée sur 60 % d’ensilage de maïs et 40 % d’ensilage de méteil. | © 20115.hr

Sur sa SAU de 81 ha, Jean-Claude Aubry cultive 75 ha de maïs et de méteil en interculture, 3 ha de betteraves et 3 ha de prairies. Son élevage laitier compte 165 vaches produisant près de 9 000 L/an (TB de 43,5 et TP de 33,7). Ayant des responsabilités à l’extérieur (il est notamment vice-président de la Fédération nationale des Cuma), l’éleveur emploie un salarié polonais qui a travaillé dans différents types d’élevages et un apprenti. Depuis le 1er novembre 2021, les vaches laitières ne sortent plus au pâturage. La ration est basée sur 60 % d’ensilage de maïs et 40 % d’ensilage de méteil, plus 2 kg MS de betterave, 4,5 kg de tourteau de colza, 2 kg d’aliment protéiné (proticorn) et 600 g de paille broyée. 400 g de minéral/VL (avec aussi du libre-service à côté) et de l’huile de foie de morue à hauteur de 1 L/semaine pour 10 vaches laitières sont également apportés dans la ration mélangée. Deux ingrédients commercialisés par TMCE. L’éleveur utilise aussi des produits pour le lisier et le sol proposés par l’entreprise. L’intervalle vêlage-vêlage est de 353 jours De bons rendements fourragers Le méteil est implanté vers la mi-octobre, entre deux maïs, « une rotation intéressante » aux yeux de Jean-Claude Aubry. « Le rendement du maïs peut aller jusqu’à 17 t MS/ha et celui du méteil est compris entre 5 et 7 t MS/ha chaque année », chiffre l’agriculteur qui réalise lui-même le mélange semencier. « Je mets 22 kg de seigle forestier, 7-8 kg d’avoine, 5 kg de trèfle de Micheli et 10 kg de vesce. » Du conservateur sur le méteil Du lisier est épandu en hiver sur le méteil, avec précision grâce à l’analyseur de lisier embarqué sur la tonne. Cet hiver, l’éleveur a testé l’épandage sans tonne sur 20 ha (24 m de largeur) via une ETA. « Le méteil est récolté avant épiaison des céréales, le préfanage est souvent difficile à cette époque. Les analyses de l’an…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article