Louis-Pierre Chauvin s’est installé en 1995 sur l’exploitation familiale à Saint-Georges-de-Reintembault (35). Il emploie un salarié à mi-temps, en groupement d’employeurs, et fait appel à une Cuma avec salariés pour différents travaux des champs. Certifié bio depuis 2012 et livrant à Biolait 245 000 L de lait, il adhère à un groupe d’échanges entre éleveurs, animé par Agrobio 35. Sa SAU de 55 ha comprend 5 ha de blé panifiable vendu localement à un meunier, 5 ha de maïs ensilage et45 ha de prairies. « Mais seuls 16 hectares sont accessibles aux vaches laitières », regrette l’éleveur. Sur un îlot plus éloigné, à 5 km, il implante du colza fourrager, « permettant un apport de fourrage vert et de protéines aux vaches en automne – hiver. » Le colza fourrager est semé après la moisson du blé qui est réalisée aux alentours du 20 juillet. Après la fertilisation avec du fumier puis un déchaumage, les graines sont implantées au semoir combiné (Cuma) avant le 1er août, à hauteur de 10 kg par hectare. Le coût des semences est de 4 €/kg. « Selon les années, le rendement peut varier. Alors qu’en 2022 où l’été a été très sec, il n’était que de 2 t MS par hectare, l’an passé, il a atteint 4 t MS/ha. » Achat d’une faucheuse autochargeuse d’une dizaine d’années Récolte entre octobre et fin décembre La récolte du colza débute entre le 10 et le 20 octobre. Ce fourrage est utilisé comme un correcteur de maïs. « C’est aussi un ingrédient intéressant de la ration, vert et frais. Je le distribue pendant 70 jours chaque année, il se récolte généralement jusqu’à fin décembre. » Pendant cette période, la ration est constituée de 5 à 7 kg MS de maïs ensilage, de 4 à 8 kg MS de colza fourrager selon les années, plus de l’ensilage ou enrubannage d’herbe. « Le maïs est distribué le matin, le colza plutôt en fin d’après-midi. »…

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