Avec 119 hectares de prairies et 70 accessibles, l’herbe a une grande part dans la ration des vaches de Lionel Ehanno.18 hectares de maïs dont 6 de grain, 2 hectares de luzerne pure et 3 hectares de pois de conserve complètent l’assolement. « Je n’ai qu’un tiers de terres de bonne qualité », précise l’éleveur qui diversifie les mélanges pour garantir la production herbagère dans cette zone séchante. Le RGA-trèfle blanc est implanté près de l’étable ; les prairies de fauche (40 ha) sont en dactyle-trèfle blanc, RGH-trèfle violet ou fétuque (dans les terres hydromorphes). « Je fais 4 fauches dans l’année sur les 15 ha de dactyle-TB. Je fauche précocement au printemps, au moment où les feuilles ont de la valeur. La première fauche est en ensilage, la seconde en enrubannage puis deux autres en affouragement en vert. Le rendement est de 8 tonnes de MS/ha, en moyenne ». Dans certaines parcelles, la luzerne est associée au mélange, « avec une réussite plus aléatoire ». L’éleveur est moyennement satisfait de l’implantation de la luzerne en pur. « La luzernière n’est pas assez dense ; elle laisse passer la lumière qui favorise la levée d’adventices ». Le RGH-trèfle violet est plus précoce et procure un meilleur rendement en première coupe et une bonne valeur alimentaire mais est plus difficile à sécher que le dactyle. Globalement, les fauches sont effectuées à un stade jeune pour assurer de bonnes valeurs en protéines. « Je limite les achats de correcteur azoté à 15 -20 tonnes dans l’année, dont la moitié pour les génisses ». 8 tonnes de MS/ha, en moyenne, dans les mélanges de fauche. Affouragement en vert en appoint La ration hivernale est composée d’un tiers de maïs ensilage et de deux tiers d’herbe stockée plus un peu de correcteur azoté pour les plus fortes laitières. « Cette année, j’ai fermé le silo de maïs le 15 février….

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