La méthanisation pourrait être une solution vertueuse de séchage des légumineuses à destination de l’alimentation humaine produites en Bretagne. « Sur l’exploitation, notre unité de méthanisation par cogénération a été mise en route en 2012. La puissance est aujourd’hui de 730 kW électriques et 850 kW thermiques. En effet le système de refroidissement des moteurs nous permet de créer de la chaleur que nous pouvons valoriser. 10 % de cette chaleur sert à maintenir les digesteurs à température, nous avons de l’ordre de 5 % de perte, il nous reste donc 85 % à valoriser pour sécher différentes matières », explique Bruno Calle, agriculteur-méthaniseur installé à Arzal (56).  Un produit sec en 2 à 3 jours. Du séchage en prestation de services L’unité de méthanisation du SARL des moulins de Kerollet contribue à sécher des fourrages, du bois, des semences fourragères et aussi certaines matières « exotiques » d’opportunité. « Depuis le début du mois d’avril nous séchons les fauches de graminées et de luzerne pour en faire un foin d’excellente qualité. Nous séchons 700 tonnes de foin chaque année, qui nous permettent d’économiser 30 tonnes de soja pour l’alimentation protéiques de nos vaches », précise Bruno Calle en faisant le lien entre protéines animales et humaines pour faire la transition sur le séchage de légumineuses à destination de l’alimentation humaine. Aujourd’hui cette chaleur disponible crée l’opportunité pour des méthaniseurs de réaliser du séchage de ces légumineuses en prestation de services. « De plus, en passant par l’association des agriculteurs méthaniseurs bretons (AAMB), il est simple de créer une dynamique entre les producteurs et intervenants de cette filière légumineuses à destination de la consommation humaine et les méthaniseurs ayant de la chaleur disponible. »  Connecter un caisson à la méthanisation Pour le séchage, il existe des caissons à double-fond équipés de grilles perforées. Il suffit de les connecter à la gaine envoyant de l’air…

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