Même si les épis restants sont peu nombreux, situés dans les entrées ou tours de parcelles et ne provoquent pas de nuisibilité sur la culture, il est impératif de les maîtriser. Chaque plante de ray-grass peut produire des milliers de graines dont une partie sera viable et engendrera une nuisibilité exponentielle sur les parcelles. Plusieurs solutions sont mobilisables sur juin. Ensiler les zones les plus infestées L’ensilage ou broyage de céréales immatures accélère la gestion du ray-grass. Cette technique est efficace, mais économiquement questionable à réserver aux parcelles ou zones les plus sales (entrées et tours de parcelles par exemple). 100 % efficace sur céréale l’année de l’ensilage, la pression diminue de plus de 80 % l’année suivante, mais peut remonter très rapidement si aucun autre levier n’est mobilisé les années suivantes. Écimer les ray-grass L’écimage, bien que moins efficace (tous les épis ne sont pas accessibles, port des épis parfois couchés…) permet une récolte grain tout en diminuant la production de graines. Plus l’écimage est réalisé tôt, moins on a de ray-grass accessibles au-dessus de la végétation, et ceux accessibles ont peu de graines viables. Plus l’écimage est tardif, plus on accède à davantage d’épis, mais avec également plus de graines viables. Il sera impératif d’employer une écimeuse avec récupération des épis pour sortir de la parcelle les graines viables. Arracher manuel Dans les parcelles faiblement infectées, passer quelques heures dans les parcelles pour arracher et sortir les ray-grass manuellement limite l’expansion de l’adventice. Cela permet de localiser les zones à problèmes auxquelles il faudra être attentif les années suivantes. Arvalis…
Aucune graine de ray-grass ne doit retomber au sol
Après l’emploi de certains leviers agronomiques, chimiques, mécaniques… il peut rester des ray-grass dans les parcelles avec des épis qui dépassent de la culture en juin.
