Les agriculteurs sont à la recherche de solutions de désherbage mixte ou mécanique pour leurs cultures de pois de conserve. Des essais sont en cours à la station expérimentale de Crédin. Le désherbage alternatif des pois de conserve, associant interventions mécaniques et chimiques, ne s’improvise pas. La culture doit s’intégrer dans des rotations longues avec des couverts susceptibles de limiter la prolifération d’adventices. Les faux semis sont conseillés. « La parcelle doit être plane et peu caillouteuse », indique Clarisse Boisselier, conseillère à la Chambre d’agriculture. « Il ne faut pas hésiter à rouler, après labour ou au semis ; semer à 4-5 cm de profondeur pour avoir des plantes bien ancrées, capables de résister aux passages d’outils de désherbage mécanique ». En tout mécanique, un passage de herse, à l’aveugle, entre le semis et la levée, peut être indiqué. À 15 ou 25 cm d’écartement À la station de Crédin, le pois a été semé après une orge d’hiver qui, elle-même, succédait à un colza associé à du trèfle d’Alexandrie. Un traitement au glyphosate (1,9 L/ha) a été réalisé le 16 mars. 50 unités d’azote ont été épandues (lisier de porc) le 19, avant déchaumage. Un labour a été effectué le 25 mars, suivi d’un décompactage cinq jours plus tard (déchaumeur à dents). Le semis a été réalisé le 31 mars, à la densité d’un million de graines/ha (variété Bomba), au combiné herse rotative-semoir-vibro frontal, avant le passage d’un rouleau Cambridge. Diverses modalités de désherbage ont été testées, dans des semis en ligne, à 15 ou 25 cm d’écartement. Herse étrille vs rotoétrille Le salissement des planches d’essais, après interventions en prélevée chimique ou mécanique, a été analysé le 19 avril. « Les repousses de colza ont disparu en raison des attaques d’altises. Les adventices sont un peu plus nombreuses dans le cas du traitement chimique que mécanique (moyenne de 9,2 adventices/m2…

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