Les maraîchers veulent leur part d’aides Pac

Marine Robast, à droite, et Morgan Ody, ont organisé une réunion d'information à Saint-Jean Brévelay, à laquelle ont assisté une trentaine de maraîchers du département. - Illustration Les maraîchers veulent leur part d’aides Pac
Marine Robast, à droite, et Morgan Ody, ont organisé une réunion d'information à Saint-Jean Brévelay, à laquelle ont assisté une trentaine de maraîchers du département.

Les maraîchers de la Conf’ déplorent le manque de soutien de la Pac envers leur filière. Ils demandent des primes à l’actif, ou à défaut, une aide de 3 000 €/ha dans une limite de cinq hectares. « Nous demandons une juste répartition des primes Pac dans le prochain budget ». Marine Robast, de Saint-Avé, et Morgan Ody, de Brec’h, animaient une réunion d’information et d’échanges, la semaine dernière à Saint-Jean-Brévelay. « Nous défendons l’idée d’une prime à l’actif plutôt qu’à l’hectare. Si la prime à l’actif ne pouvait pas être mise en œuvre, l’instauration d’une prime Pac de 2 000 euros/ha de verger et 3 000 euros/ha de cultures maraîchères nous paraît indispensable. Limitée à cinq hectares, avec une dégressivité au-delà ». 80 % des fermes maraîchères ont une taille réduite, entre 2 et 5 hectares, mais sont employeuses de main-d’œuvre. « Nous sommes les grands perdants des politiques agricoles. Les revenus des producteurs de fruits et légumes sont systématiquement les plus faibles de tous les secteurs agricoles. Et pour cause : nous ne dépendons que des prix pour nous rémunérer, quand tous nos collègues reçoivent en plus des aides substantielles ». En élevage, les subventions de la Pac représentent, en moyenne, 24 % du chiffre d’affaires (disparité entre productions) des exploitations, alors qu’en maraîchage elles ne représentent que 4 %. « Cela explique aussi pourquoi la filière fruit (pommes, poires, kiwis….) s’est effondrée. Pourtant, les débouchés existent. On nous en demande régulièrement sur nos différents circuits de commercialisation ». Importations Le syndicat revendique également l’instauration d’un prix minimum d’entrée pour les fruits et légumes importés, notamment d’Espagne. « Afin d’éviter la concurrence déloyale mais aussi pour revaloriser les productions en Espagne notamment pour que les producteurs soient mieux payés et que les ouvriers aient de meilleures conditions de travail. Il faut aussi gérer la question de la répartition des…

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