“Nous sommes des éleveurs d’abeilles”

Dans les stations de fécondation, les reines « raceuses » sont marquées, certaines ont un dossard. - Illustration “Nous sommes des éleveurs d’abeilles”
Dans les stations de fécondation, les reines « raceuses » sont marquées, certaines ont un dossard.

Génétique, traçabilité, suivi de la fécondation des reines, gestion des ressources alimentaires… Sébastien Carniaux et Véronique Aubrée (Les ruchers du pays de Rennes, La Chapelle-des-Fougeretz) revendiquent leur statut d’apiculteur-éleveur.Sébastien Carniaux a créé son activité apicole par passion, il y a cinq ans, avec une dizaine de colonies. Il en compte aujourd’hui 250 en production toujours avec la même passion. Agriculteur à titre principal, il est « éleveur-multiplicateur » et prévoit de vendre plus de 400 essaims en 2017. Parallèlement, il gère 200 micro-colonies pour l’élevage de reines (nucléis de fécondation). La récolte de miel constitue le second atelier de l’exploitation. Sa compagne, Véronique Aubrée va le rejoindre en tant que cotisante solidaire en fin d’année et va développer des activités autour de l’apithérapie et la valorisation des produits de la ruche (miel, pain d’épices, propolis…). « Mais ce que j’aime avant tout, c’est de travailler avec les abeilles autour de la ruche », avoue-t-elle.[caption id=”attachment_18913″ align=”aligncenter” width=”600″] Sébastien Carniaux et Véronique Aubrée autour des ruches de fécondation.[/caption]La bonne reine fait la bonne rucheLes apiculteurs travaillent avec des abeilles sélectionnées par d’autres apiculteurs à partir de souches « frère Adam ». Ce travail de sélection à été réalisé au cours du siècle dernier dans le sud du Royaume-Uni. Les souches originelles ont été distribuées par le frère Adam avant sa mort à plusieurs sélectionneurs européens. « Elles sont calmes », décrit-il, s’approchant sans protection de la ruche. Avec des reines arrivant de toute l’Europe, Sébastien Carniaux sélectionne mâles et reines dans deux stations de fécondation autour de l’exploitation. « Face aux multiples pertes, il est inconcevable en tant qu’apiculteur professionnel de ne pas avoir un atelier d’élevage », explique-t-il. Et de rajouter : « Le 1er objectif est de maintenir des reines prolifiques engendrant une forte densité d’abeilles. Plus les ruches seront…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article