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Céréale : Soufre et azote sont dépendants

Sur céréales, l’essentiel du prélèvement de soufre a lieu pendant la montaison. Le soufre disponible dans le sol suffit généralement à assurer les faibles besoins de la culture jusqu’au stade épi 1 cm.


Les éléments azote et soufre sont dépendants. Un équilibre dans la plante entre les deux éléments doit être respecté. Le soufre ne doit donc pas constituer le facteur limitant de la croissance, mais en aucun cas, une unité de soufre ne peut se substituer à une unité d’azote.
Le soufre sert d’abord le rendement
. Les situations où un apport de soufre se justifie dépendent principalement du type de sol et de la pluviosité hivernale (lessivage du sulfate). 
Les plus fortes réponses au soufre s’observent sur les sols argilo-calcaires superficiels et sableux ou sablo-limoneux superficiels où les pertes de rendement peuvent être supérieures à 10 q/ha. À l’opposé, dans les sols à risque faible (sols profonds limono-argileux ou argileux) les apports ne sont préconisés qu’après un hiver très pluvieux.

Les apports organiques fréquents ou apports de soufre sur le précédent contribuent à limiter le risque. 
La dose de soufre à apporter au stade fin tallage, varie de 0 et 50 kg SO3/ha selon le niveau de risque. 
Les apports de soufre se justifient donc principalement les années à hiver pluvieux dans des sols superficiels n’ayant pas reçu d’apports organiques.


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