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PAC : second pilier, des opportunités à saisir

Les élus invitent tous les éleveurs aux prochaines réunions d’information. Ce sera l’occasion de découvrir tous les détails des opportunités à attendre du second pilier de la nouvelle Pac

Pour la 3e année consécutives, la Chambre d’agriculture organise un cycle de rendez-vous locaux pour décortiquer des questions d’actualité stratégiques pour les exploitations. Du 11 au 26 février, 13 réunions sont ainsi organisées à travers le département pour « informer sur les modalités concrètes de mise en ouvre de la nouvelle Pac » qui entre en vigueur. Au programme : « les aides du premier pilier bien sûr : conditions d’attribution et surfaces admissibles au Droit à paiement de base (DPB), paiement vert, paiment redistributif, aides couplées, transparence des Gaec… » liste Olivier Allain, président de la Chambre. « Mais ce sera surtout l’occasion de mieux de découvrir ou mieux comprendre les nouveaux dispositifs d’aides du second pilier, c’et-à-dire les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) et les aides aux investissements du Plan pour la compétitivité et l’adaptation des exploitations (PCAE)… »

Pour le responsable, « dans cette nouvelle programmation 2015-2020 », MAEC et PAEC représentent « des opportunités à saisir » pour les agriculteurs « même si ça va susciter des débats dans la conjoncture actuelle. » Si les aides directes sont en baisse, « le budget du second pilier, désormais géré par la Région a été multiplié par plus de 2, grâce au co-financement de l’argent européen par le Conseil régional, l’agence de l’eau et d’autres organismes… Pour atteindre 180 millions d’euros, dont 40 pour le bio. »

Dossier MAE à déposer pour le 15 mai

Sur la période 2007-2014, les Côtes d’Armor représentaient 50 % des MAE en Bretagne (15 % de la surface régionale engagés, 4 200 contrats au total pour plus de 100 000 millions d’euros). Yvon Boutier, qui suit le dossier au niveau régional, annonce que pour ce nouveau « round » l’idée est « d’aller vers des MAE système, engageant l’exploitation, et non plus vers l’engagement sur de surfaces bien précises… » Quatre grandes possibilités sont annoncées : MAE polyculture élevage, « avec des gradients différents en fonction des surfaces en maïs » ; MAE monogastriques, « ciblées sur des territoires à enjeux » ; MAE phyto et MAE bio… « Globalement, l’approche semble plus ouverte à toutes les productions, y compris hors-sol. Notre souhait est que ce dispositif soit accessible au maximum d’agriculteurs… Même s’il existe une sélectivité à travers les nouvelles exigences. D’autant que la notion de plafond d’aides a disparu », précise Yvon Boutier, avant de rappeler que les dossiers d’engagement sont à déposer au 15 mai « en même temps que les dossier Pac. »

13 rencontres

Mercredi 11 février

  • Quintin, Salle MJC, 14 h
  • Ploubezre, Salle le Carrec, 20 h 30

Jeudi 12 février

  • Caulnes, Salle des Fêtes, 14 h
  • Callac, Salle des Fêtes, 20 h 30

Lundi 16 février

  • Bourbriac, Salle des Forges, 20 h 30

Mardi 17 février

  • Maroue (Lamballe), Maison des Associations, 14 h

Jeudi 19 février

  • Treve, Salle des Fêtes, 14 h

Vendredi 20 février

  • Pleumeur Gautier, Station de Ledenez (Ucpt), 20 h 30

Lundi 23 février

  • Plelo, Salle des Fêtes, 14 h
  • St Nicolas du Pelem, Salle Ty Ar Pelem, 20 h 30

Mardi 24 février

  • Pluduno, Salle Polyvalente (N° 100), 14 h
  • Merdrignac, Salle des Fêtes, 20 h 30

Jeudi 26 février

  • Plérin, Cornouaille, 14 h

Jusqu’à 50 % d’aides pour un projet bâtiment

Sur le PAEC, Jean-Jacques René, vice-président de la Chambre et engagé sur les questions d’environnement et de gaz à effet de serre (Ges) explique que « l’ancien plan de modernisation des bâtiments agricoles concernait surtout les élevages bovins, mais que la nouvelle mouture s’adresse à toutes les filières de production. En Bretagne, beaucoup de bâtiments sont anciens. S’ils ne coûtent pas cher, ils induisent des performances moindres par rapport à d’autres bassins de production en Europe qui ont déjà investi. » Le plafond de subvention serait de 40 %, « plus 10 % pour les jeunes. » Une bonne nouvelle, même si le responsable ne se leurre pas : « il faudra d’abord une amélioration de la conjoncture pour que la machine se relance et que les projets puissent se réaliser. » Il devrait y avoir 3 périodes d’appel d’offre par an. Les premiers projets postulant peuvent être présentés de mars à mai prochains pour être jaugés à travers la grille de notation régionale. Toma Dagorn


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