“Un arbitrage fort de l’État sur le contrôle des structures”

Les questions du foncier et de la Pac étaient au cœur des échanges lors d’une rencontre 
sur une ferme entre la Confédération paysanne des Côtes d’Armor et les représentants de la Préfecture.

La nouvelle équipe de la Confédération paysanne des Côtes-d’Armor a rencontré le Préfet, Yves Le Breton, le directeur de la DDTM 22, Pierre Bessin, et le sous-préfet de Guingamp, Frédéric Lavigne, lundi 18 juin. Les échanges visaient à « traiter les sujets agricoles prioritaires ». Ils se sont déroulés à Landébaëron, sur la ferme ovine de Kristen Bodros et Cécile Thomas. « Échanges qui ont permis de mettre en exergue l’analyse et le travail menés par notre syndicat en faveur de la défense des paysannes et paysans », expliquent les responsables Isabelle Allain et Jean-Marc Thomas.

Ainsi, sur le dossier foncier, ces derniers ont fait part de leur attachement au contrôle des structures, « seul à même de maintenir et de créer de l’emploi ou encore à accéder au métier, et ce via une gestion collective du foncier agricole ». Dans un contexte de nouvelle loi foncière annoncée en 2019, les syndicalistes ont rappelé leur attente quant à « un arbitrage fort de l’État ».

Le contexte sensible de la Politique agricole commune (Pac) a lui aussi été au cœur des discussions : « Nous sommes revenus sur les arbitrages du ministère, notamment le gel du paiement redistributif à 10 % qui impacte fortement les éleveurs bretons. Ceci venant s’ajouter aux retards de paiement. Cela constitue un réel sentiment de trahison pour les responsables de la Confédération paysanne. »


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