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Le DPPE est le DPAE du traitement de plants

Les bonnes idées des producteurs combinées au savoir-faire d’un automaticien ont donné naissance au Fongiflex, permettant de réguler la dose de produit pour le traitement post-récolte et pré-plantation des pommes de terre de la même façon qu’un DPAE.

Avec l’obligation permanente d’optimiser les doses d’intrant et d’aller vers plus de rentabilité, les exploitations s’orientent très souvent vers l’agriculture de précision. Beaucoup d’agriculteurs sont équipés de pulvérisateurs, épandeurs d’engrais ou de fumier avec DPAE (débit proportionnel à l’avancement électronique) afin que les quantités prévues à l’hectare soit scrupuleusement respectées. C’est forts de ce constat que des producteurs de plants de pommes de terre, membres de la SARL Elorn Plants, ont collaboré avec la société Cabon Automatisme Conception pour concevoir le DPPE (débit proportionnel au poids électronique).

La dose ajustée automatiquement

Ce système appelé Fongiflex permet d’optimiser, sécuriser, apporter de la régularité et de la précision aux traitements post-récolte et pré-plantation des pommes de terre. « Cette nouvelle méthode de traitement permet d’ajuster la dose de produit à appliquer de façon automatique et proportionnel au poids grâce à la technologie DPPE. L’armoire de commande fait un calcul moyen toutes les 1,5 secondes. C’est un outil aussi précis que ce qui se fait en pulvérisation ou en épandage sur les cultures », explique l’entrepreneur Alain Cabon. Le secret réside sur la mise en relation des différentes composantes : le tonnage/heure de l’installation, la vitesse des convoyeurs et le volume de produit à appliquer.

50 t/heure de tubercules traitées

René Donval, producteur de plants de pommes de terre à Locmélar (29), à l’initiative du projet, n’y voit que des avantages : « On réalise une économie de 10 à 30 % de produit. Le volume de phyto est mieux réparti et ajusté sur le poids des pommes de terre qui passent sur la table à rouleaux. Avec les autres machines, il faut enregistrer une estimation du poids de tubercules à traiter, c’est donc beaucoup moins précis. » Et de poursuivre : « Avant on passait 15 à 20 t/ heure, aujourd’hui on traite 50 t/ heure. »

L’opérateur  règle les différents paramètres (produit désiré, litrage à disperser sur une tonne de pomme de terre) dans l’armoire de commande équipée d’un écran tactile. Cette dernière joue un rôle important dans la traçabilité car : « elle permet de sauvegarder variété par variété, les jours de traitement, la parcelle ou le lot, ainsi que le tonnage total traité. Le port USB permet d’extraire et de conserver ces données sur un ordinateur. Le prix de l’installation varie de 15 000 à 35 000 € selon qu’on l’adapte sur une table à rouleaux et convoyeur existants ou si on installe un système complet. », lance Alain Cabon. Nicolas Goualan

Contact

  • Cabon Automatisme Conception – 29 400 Bodilis
  • Tél. 06 78 18 46 61
  • cabonalain@hotmail.fr

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