« Dans un contexte où le neuf devient de plus en plus cher, l’occasion a toute sa place », annonce Damien Jugé, directeur occasion pour le groupe Blanchard. « Pour des machines de manutention, selon le nombre d’heures, le prix peut être divisé par deux. » Aujourd’hui, West Occasion commercialise l’ensemble de la gamme New Holland, mais aussi d’autres marques, à hauteur de 35 %. L’ensemble du parc est constitué de matériel repris auprès des clients. Le matériel de manutention représente quant à lui 10 % des ventes. « Le tracteur-chargeur est le produit que nous vendons le plus, mais nous proposons aussi des télescopiques, des valets de ferme et des chargeuses articulées. »Mise en conformitéAvant toute revente (hors export), le matériel est mis en conformité, une procédure obligatoire en France. « Nous réparons les éventuelles fuites, remplaçons les flexibles douteux et les articulations qui ont trop de jeu », indique Damien Jugé. « Pour un télescopique, il faut particulièrement faire attention à l’état du bras et des flexibles. » Le nombre d’heures de fonctionnement reste aussi un critère déterminant pour l’acheteur. Au-delà d’un certain seuil annuel, mieux vaut opter pour du neuf afin d’éviter des frais d’entretien trop élevés. « C’est particulièrement vrai pour les télescopiques », précise le spécialiste. « Au-delà de 7 000 heures, les risques de pannes sont accrus, notamment au niveau des articulations et des vérins. D’ailleurs, tout le matériel de notre parc qui a plus de 6 000 heures est directement destiné à l’export. »Des délais réduitsEn plus du prix, le délai de livraison constitue un atout majeur : là où il faut parfois attendre six mois pour du matériel neuf, l’occasion est livrable en un à deux mois seulement.Alexis Jamet…
Dossier technique
Un marché qui s’impose face à la hausse du neuf

