« L’ensilage m’a toujours passionné », sourit Christophe Hervé. Le producteur de lait associé en Gaec à Plénée-Jugon avec son épouse Odile, conduit des ensileuses depuis une trentaine d’années. « J’ai commencé comme chauffeur en ETA. Après l’installation, j’ai poursuivi l’activité. » En 1988, il a démarré aux commandes « d’une machine à caisson » qu’il fallait vider dans les remorques. « Une 4 rangs avec becs à chaîne… On récoltait 12 ou 13 ha par jour. Cela demandait beaucoup d’entretien chaque soir », se rappelle-t-il. Mais son histoire avec le maïs remonte à des souvenirs d’enfance. Sur la ferme familiale, son père a commencé à en cultiver en 1976 sur 1,5 ha. « On récoltait alors avec une machine à 1 rang. » Des chantiers agréables Désormais, tous les ans, il tient le volant de la machine de la Cuma de Saint-Thiédou dont il est le président. Ce mardi 30 septembre, il a démarré la John Deere 8 500 dans la brume matinale. « Sur notre secteur, l’ensilage s’étale toujours sur un petit mois. La saison semble tout de même se contracter avec une tendance à commencer plus tôt. » Cette année, les chantiers ont démarré très tôt, le 2 septembre, avec 15 jours d’avance par rapport à d’habitude, note l’éleveur. « Depuis, tout se déroule bien : on a du beau temps, il n’y a pas de verse. C’est agréable. » Christophe Hervé confie qu’il y a moins de plaisir lors des campagnes pluvieuses : « De la boue sur les routes, moins de visibilité dans la cabine, un fourrage mouillé qui ralentit le débit de la machine… » Bons stocks, bon moral Les rendements 2025 sont globalement au-dessus de la moyenne : « Sur le secteur de Penguily où les terres sont bonnes, j’ai traversé des maïs…
Des silos de maïs bien pleins et des surplus pour le grain
Éleveur laitier au quotidien, Christophe Hervé apprécie de conduire chaque année l’ensileuse de la Cuma qu’il préside. Cette année, il a croisé de beaux maïs, dans l'ensemble, sous le soleil.
