Alain, Patrick et Mickaël Boursault sont installés à Noyal-Châtillon (35) et engraissent 600 taurillons parthenais. Depuis 2020, l’exploitation possède une méthanisation dont la production s’élève aujourd’hui à 225 Nm3.« Nous alimentons la méthanisation avec le fumier de notre élevage », explique Alain Boursault. « Nous utilisons aussi le fumier et le lisier provenant de fermes voisines, ainsi que des biodéchets, des eaux grasses et des Cive. » Chaque jour, environ 80 tonnes de matières sont incorporées dans le bol, à parts égales entre solides et liquides. Le chargement, effectué deux fois par jour, mobilise une heure de travail. Réduire l’usure « En 2024, nous avons augmenté la production de l’unité pour atteindre 80 t/jour », précise l’agriculteur. « L’incorporateur est donc devenu trop petit. » Plutôt que de remplacer le bol, les associés ont choisi de miser sur la robotique. Depuis plusieurs mois, Loadix, conçu par ManuRob, est déployé sur la ferme et assure l’incorporation des rations en toute autonomie. « En 24 heures, il peut apporter la quantité nécessaire en 4 ou 6 fois », souligne Alain Boursault. « Le bol est ainsi moins chargé à chaque cycle, ce qui limite fortement son usure. » Pensé pour être polyvalent, le robot pourra demain assurer d’autres tâches, comme le déplacement de la fraction solide du digestat sous le hangar, une opération qui prend actuellement une vingtaine de minutes par jour. « Nous aimerions aussi qu’il remplisse la cuisine de notre robot d’alimentation, ce qui nous demande 30 minutes quotidiennes, et qu’il balaye le site », ajoute l’éleveur. https://youtu.be/NCoudDeD770?si=dcwjqEKcBENP9zdZ Déléguer les tâches répétitives L’automate en service à Noyal-Châtillon fait partie des 6 machines de pré-série déployées en France et en Allemagne. L’an prochain, le constructeur prévoit une série de 15 robots, tous destinés à la méthanisation. « C’est notre premier chapitre…

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