Près de Fougères, un goût marqué pour le lait

Dans la famille Delaroche, la passion de l’élevage laitier se transmet de génération en génération. Depuis toujours, la production par vache est un objectif fort, appuyé par des fourrages en nombre et qualité.

20144.hr - Illustration Près de Fougères, un goût marqué pour le lait
De gauche à droite : Quentin et Danièle Delaroche, Hylan (apprenti), Alfred Delaroche et Louise Guérin. | © 20144.hr

Doté de terres profondes et d’une belle pluviométrie, le Pays de Fougères compte parmi les bassins laitiers les plus dynamiques en Europe. Plusieurs grands industriels du secteur sont présents sur le territoire venant collecter le lait de quelque 45 750 vaches laitières dans près de 650 élevages(1). Parmi ces élevages, la famille Delaroche produit du lait depuis plusieurs générations à Cogles (ex-commune qui s’est associée pour former Les Portes-du-Coglais). « Mes parents avaient une trentaine de vaches laitières et des cochons », retrace Alfred Delaroche qui s’est installé en 1987 en Gaec avec eux, passionné par l’élevage. Il a alors ‘apporté sa pierre à l’édifice avec la construction d’une stabulation et l’installation d’une salle de traite. La densité laitière permet de l’entraide entre producteurs. Un prix du lait trop stable « Alors que le troupeau était en race normande, nous l’avons progressivement passé en Prim’Holstein. » Valorisant les prairies naturelles, un atelier de Blondes d’Aquitaine est venu compléter l’élevage laitier et l’engraissement de porcs. « Un moyen de sécuriser le revenu », précise l’ex-éleveur désormais en retraite. « Il regrette cependant que le prix du lait reste le même depuis plusieurs décennies. Pourtant, les éleveurs produisent toujours plus par UTH et ils prennent des risques en investissant… ». Sa femme Danièle s’est installée avec lui en 1999, après avoir été salariée pendant plusieurs années. « Nous avons trait jusqu’à 66 vaches laitières avec notre salle de traite », détaillent les éleveurs qui ont toujours eu un objectif d’augmentation de la production par vache en maintenant les taux, accompagnés par le contrôle laitier (aujourd’hui Eilyps). Leur fils Quentin les a rejoints en 2015, à l’âge de 21 ans, après avoir suivi des études agricoles à Dol-de-Bretagne. La production de lait a augmenté sur la ferme ainsi que le nombre de places d’engraissement de porcs (de 300 à 700) et le troupeau allaitant compte 33 mères….

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