« Sur les 8 dernières années, la prolificité s’est améliorée de 12 %. Nos résultats montrent que chez les 10 % supérieurs nous allons sevrer + 13 % de porcelets et chez les 10 % inférieurs + 6 %. Nous avons un écart de 3 porcelets sevrés entre les 10 % supérieurs et les 10 % inférieurs de la coopérative. La prolificité a progressé chez tout le monde, maintenant soit on la subit soit on en profite », constate Vincent Corre, conseiller bâtiment chez Evel’Up. Vincent Corre, conseiller bâtiment chez Evel’Up Augmenter la consigne de ventilation Des sondes enregistreuses de températures ont été placées chez un éleveur de la coopérative pour chercher les facteurs explicatifs de ce qu’il manque chez les 10 % inférieurs. L’objectif est de mesurer le confort des porcelets et des truies lors de la mise-bas. « Des sondes enregistreuses sont positionnées dans les nids et d’autres dans la salle pour mesurer l’ambiance. Cela permet de mesurer qu’il fait vraiment chaud pour le porcelet et plus frais pour la truie. Avec ce système simple nous n’avons pas les données en temps réel, nous faisons le bilan au moment du sevrage pour pouvoir corriger pour la mise-bas suivante. Le système Copeeks permet à l’éleveur d’obtenir des résultats en temps réel et d’avoir en plus des données d’hygrométrie, de taux de CO2 et d’ammoniac ainsi que des photos ou vidéos pour analyser les temps de couchage », explique Vincent Corre. Après relevé des sondes, la température est restée à 25 °C au niveau de la truie jusqu’au sevrage, il aurait été positif de diminuer la consigne de ventilation pour rafraîchir l’ambiance en cherchant les 23 °C pour apporter plus de confort à la truie. Au-dessus de 25° C la truie consomme moins d’aliment Avec les lampes chauffantes, les porcelets…
Dossier technique
Ne pas négliger le confort de la truie en maternité
Positionner des sondes enregistreuses de températures dans les nids mais aussi dans la salle permet de se rendre compte de la réalité pour ne pas négliger le confort de la truie au profit de celui des porcelets car au-dessus de 25° C la truie consomme moins d’aliment.
