Le syndicat morbihannais, qui compte 525 adhérents, avec, en moyenne, une dizaine d’hectares chacun, veut utiliser son petit trésor de guerre à bon escient. « Il y a plus de destructions de haies et de talus que de plantations », assure son président Hervé De Cleuziou. « Celles qui sont implantées bénéficient souvent d’une prise en charge de l’entretien pendant deux ou trois ans. Ce n’est pas toujours bien fait, quand c’est fait… ». Comment lui donner tort ? La taille des fermes augmente ; l’élevage bovin régresse au profit des cultures. Les haies en font souvent les frais, surtout loin des sièges d’exploitation. Le syndicat a donc décidé d’apporter son écot en travaillant avec la Chambre d’agriculture et la fédération de chasse pour assurer le suivi des plantations qui seront réalisées.
Bernard Laurent