18455.hr - Illustration « C’est un outil indispensable au territoire »
À gauche, Mickaël Kernéis, président de la communauté de communes Presqu’île de Crozon Aulne Maritime, aux côtés de Jean-Hervé Caugant, président de la Chambre d’agriculture du Finistère.

« C’est un outil indispensable au territoire »

Le président de la Chambre d’agriculture appelle à la solidarité pour financer la modernisation de l’abattoir situé au Faou. Sans cette aide collective, « il n’y a pas de solution bis ».

« Cet abattoir est un outil indispensable : nous sommes dans une zone un peu recluse, mais qui sert à de nombreux éleveurs et consommateurs, avec un pic pendant les fêtes de l’été. L’abattoir de ce type et le plus proche se situe à Rostrenen (22), celui qui accepte les moutons est en Ille-et-Vilaine. Les élus du territoire doivent comprendre que c’est maintenant ou jamais qu’il faut investir dans cet outil ». Le président de la Chambre d’agriculture du Finistère, Jean-Hervé Caugant, en appelle aux 20 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) du département pour aider à financer la modernisation de l’abattoir du Faou.

Un site multi-espèces

Suite à des problèmes financiers liés à la hausse des matériaux nécessaires à sa modernisation, l’abattoir a diminué le montant des investissements, pour arriver à 14 millions d’euros. Mais il manque encore 1,2 million d’euros qui pourrait être porté par les EPCI. « La répartition financière pour chaque EPCI peut se faire au tonnage et au nombre d’habitants. Aujourd’hui, nous n’avons plus le choix : si toutes les EPCI n’y vont pas, nous n’avons pas de solution bis, ce serait un manque de solidarité ».

C’est maintenant ou jamais qu’il faut investir.

Sur le site situé au centre du département, de nombreux bouchers, éleveurs qui pratiquent la vente directe, des particuliers, des transformateurs, des distributeurs… viennent faire abattre leurs animaux. L’abattoir a la particularité d’accepter une diversité d’espèces (chèvres, agneaux, porcs, cervidés…), de toute quantité, AB ou non. « Il répond donc à une diversité d’agricultures et d’élevages, et contribue également à relocaliser notre production et de notre alimentation. Une démarche attendue par les consommateurs et entendue dans certains discours politiques », conclut le responsable.


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