Acte essentiel dans la conduite d’élevage, l’insémination a connu, ces dernières années, des évolutions technologiques, avec des degrés divers de réussite. L’auto-insémination, l’encapsulation, l’injection d’hormones, l’insémination intra-utérine ou le multidoses en sont des exemples. Les centres d’insémination rivalisent pour offrir le meilleur service aux éleveurs. Améliorer les performances, gagner du temps, baisser les coûts et sécuriser le niveau sanitaire, les services de recherche et développement s’activent. Certains investissent dans le monitoring (enregistrements de données physiologiques) pour connaître le meilleur moment de l’insémination, d’autres travaillent sur le conditionnement pour assurer une plus longue conservation de la semence. Des témoignages d’éleveurs, et des avis de spécialistes de la production porcine nous permettent de faire le point, dans les pages suivantes, sur les techniques actuelles et futures de l’insémination porcine.
Au sommaire de ce dossier
- Recherche : L’insémination artificielle unique, toujours en ligne de mire
- Centre d’insémination : Contrôles sanitaires renforcés
- Conserver la semence sans antibiotique ?
- Contamination : La moitié des élevages porcins ont deux quarantaines
- La stimulation au verrat dès le jour du sevrage dans 33 % des élevages
- Une aide au tarissement des truies au Gaec de Trémeur
- Le prélèvement de semence à la ferme ne s’improvise pas