« Les truies sont moins stressées en semi-liberté. La sécrétion d'ocytocine est plus élevée ». - Illustration Moins d’antibiotiques en élevage porcin
« Les truies sont moins stressées en semi-liberté. La sécrétion d'ocytocine est plus élevée ».

Moins d’antibiotiques en élevage porcin

Des vétérinaires du réseau Cristal témoignent

Le monde de l’élevage se doit de réduire l’utilisation des antibiotiques pour des raisons d’antibiorésistance bien connues. Les éleveurs ont en pris conscience et la courbe de consommation s’inverse. La route est encore longue pour se passer de ces médicaments qui protègent la santé des animaux et facilitent la vie des éleveurs. D’autant plus que les bâtiments vieillissent et que s’accumule le retard d’investissements qui permettraient d’améliorer les conditions d’élevage. Des solutions existent cependant qui ont trait aux pratiques, notamment sanitaires. Les vaccins, bien sûr, mais aussi des progrès dans la connaissance du comportement animal ou encore la phytothérapie viennent au secours des éleveurs.

Nous vous présentons, dans les articles qui suivent, des témoignages de vétérinaires du réseau Cristal (25 vétérinaires, répartis dans 11 cabinets). Ils couvrent 15 % de la production porcine française. qui ont témoigné, au forum Alterbiotique, au mois de janvier dernier, à Châteaugiron (35). Ils ont mis en pratique récemment, avec les éleveurs qu’ils conseillent, des solutions pour limiter le recours aux antibiotiques qui confortent les performances économiques et le bien-être animal : vaccinations, acidification de l’aliment, prise en charge de la douleur des truies à la mise bas, sociabilisation des porcelets à 6 jours, recours aux plantes… Certaines de ces solutions sont encore en expérimentation ; elles semblent prometteuses comme on peut le lire dans les pages suivantes.

Au sommaire de ce dossier :

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