Avec le reconditionnement, il est possible de donner une nouvelle « jeunesse numérique » aux Dac âgés pourvu que la structure soit en bon état. - Illustration Réfléchir au reconditionnement de son Dac
Avec le reconditionnement, il est possible de donner une nouvelle « jeunesse numérique » aux Dac âgés pourvu que la structure soit en bon état.

Réfléchir au reconditionnement de son Dac

Votre Dac a déjà de l’âge, mais sa structure métallique est bonne ? Et si la solution passait par  un « reconditionnement » pour élargir ses possibilités ? Préconisations de Christian Marjot, consultant au BCEL Ouest en solutions de gestion de troupeau.

Quel est l’intérêt de « rafraîchir » un Dac ?

[caption id=”attachment_23897″ align=”alignright” width=”222″]Christian Marjot, consultant en solutions de gestion de troupeau à BCEL Ouest. Christian Marjot, consultant en solutions de gestion de troupeau à BCEL Ouest.[/caption]

C’est d’abord une question de coût, même s’il est difficile de donner un prix compte tenu des différences entre exploitations. Tout dépend de l’équipement initial et du niveau d’automatisation auquel on souhaite le porter.
L’autre intérêt du reconditionnement, c’est d’avoir un Dac plus performant, en privilégiant les saisies automatiques.
Il faut toutefois savoir que la rénovation ne permet pas de bénéficier que partiellement des aides à la modernisation PCAEA (25 % de subvention de l’investissement neuf) puisque seule la partie remise à neuf d’un Dac (antenne, lecteur..) est éligible aux aides.

Concrètement comment se passe l’opération ?

On conserve l’ossature métallique des stalles, les vis, les moteurs, les trémies, etc. En fonction de la vétusté et de l’incompatibilité électronique de l’existant, il faut envisager de changer les antennes et les lecteurs. Par exemple quand ces relais ne sont pas compatibles avec les boucles électroniques, mais aussi avec les podomètres qui seront peut-être utilisés.
Une fois ces modifications opérées, on relie l’ensemble par câble à l’ordinateur.

Quelle identification privilégier ?

En fait, il existe deux procédés d’identification :

  • L’identification active qui permet de collecter des données : collier ou podomètre. C’est utile à condition d’exploiter ces paramètres.
  • L’identification passive avec la boucle électronique. Dans ce cas, c’est le numéro à 10 chiffres de l’animal qui est encodé dans la puce.

Comment choisir son logiciel qui, dans certains cas, remplacera une simple console ?

Certains logiciels offrent une réelle flexibilité en permettant la gestion de la distribution de plusieurs aliments à des lots d’animaux différents. Par exemple : 4 aliments pour les vaches, 2 pour les génisses et pourquoi pas le pilotage du Dal pour les veaux, etc. Cette centralisation des données apporte un confort de travail certain.

En choisissant son logiciel, il convient aussi d’être vigilant sur les saisies qui peuvent vite devenir contraignantes. L’automatisation maximale offre à cet égard une réelle souplesse d’utilisation. Avec certains logiciels, il est même possible d’utiliser certaines fonctions de « pilotage automatique » : modification de complémentation en fonction du type de ration, déclenchement de surcomplémentation en période de flushing, préparation au vêlage, etc.

Et pour récupérer des données d’élevage ?

France Contrôle laitier a développé Ori-automate qui est un logiciel passerelle qui permet de remonter les données de l’Arsoé, avec des remises à jour quotidiennes vers l’automate.
Dans le sens inverse, ce logiciel passerelle permet aussi de remonter les données vers l’Arsoé. Ce qui dans un proche avenir permettra, grâce à de nouveaux outils d’analyse, d’alerter l’éleveur d’une baisse de production éventuelle, d’un dysfonctionnement du Dac, d’un problème de gestion de troupeau, d’anticiper la prise de décision, etc.


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