Les équipes de BCEL Ouest poursuivent les mesures d’ensilage sur toute la Bretagne. L’occasion également de transmettre quelques messages pédagogiques simples aux éleveurs de passage. Si le collectage des données n’est pas encore terminé pour tirer toutes les conclusions qui s’imposent, les premières estimations sur les maïs ensilages cuvée 2017 commencent à parler. « Les maïs fourrage ont des matières sèches de l’ordre de 32 à 35 % dans plusieurs zones du Finistère et des Côtes d’Armor. Les matières azotées totales (MAT) sont sans grande surprise faibles, voire en baisse en lien avec la dilution liée à des rendements globalement en hausse partout », rapportent les conseillers du BCEL Ouest. Grâce aux analyses en direct des fourrages (ensilage, enrubanné, ration mélangée…) à l’aide de l’outil Agrinir, les traditionnelles Rencontres nutrition permettent aux éleveurs participant de repartir avec des repères fiables pour l’hiver en termes de valeurs alimentaires de leurs stocks. « Je sais maintenant à quoi m’en tenir, il ne reste qu’à ajuster la complémentation », témoigne un producteur, feuille de résultats à la main, venu avec un échantillon de maïs stabilisé, c’est-à-dire après au moins trois semaines de fermentation. Le brin long se développe Les bruits courent dans les campagnes sur les nouveaux équipements de récolte d’ensilage, notamment sur les maïs aux brins longs. Ces techniques développées par certains constructeurs d’ensileuses visent à « pulvériser les grains tout en obtenant un fourrage plus fibreux qui limitera alors le besoin d’ajout de paille dans la ration », explique Denis Glorennec, consultant robotique et alimentation sur la zone de Saint-Renan dans le Nord-Finistère. « On remarque que les densités au silo sont plus importantes. Mais les sept exploitations utilisatrices de cette technique que j’ai observées cette année ne permettent pas encore de tirer de conclusion concernant l’impact sur la production laitière ou encore sur les taux ». Un éleveur…

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