« La conjoncture économique s’est améliorée », a déclaré Loïc Guines, le 10 octobre à Rennes. Le président de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine a salué le regain d’intérêt pour les métiers de l’agriculture, particulièrement marqué en Bretagne. « Le nombre d’installations aidées devrait dépasser le nombre de 500 cette année alors qu’il était plutôt de 480 auparavant. Et environ 750 personnes au total vont devenir agriculteur. » Toutefois, « cela ne suffit pas pour remplacer pleinement les départs. »Le lait attire davantageDans le département, la production laitière repart à la hausse, après plusieurs années d’incertitude. Les installations en lait progressent. Même tendance du côté du porc : les abattages régionaux augmentent. En volaille, « le revenu reste un problème. Pourtant, cette production est porteuse et peut attirer les jeunes. » Autre tendance, le nombre d’installations en bio passe de 40 à 30 %. « C’est le secteur du maraîchage qui est impacté. » Globalement, le marché du bio renvoie des signaux plutôt encourageants avec moins de déclassements en lait et un marché de l’œuf qui porte.La météo capricieuse de l’année rappelle combien la gestion du risque devient centrale sur les exploitations. « Le printemps très sec a obligé certains éleveurs à entamer leurs stocks trois semaines plus tôt », souligne le président. À cela s’ajoutent les enjeux sanitaires, notamment avec la FCO : « Les éleveurs doivent entrer dans la dynamique de vaccination. » L’anticipation devient une compétence-clé. La Région a choisi d’augmenter la DJA pour soutenir l’installation en la conditionnant à une réflexion sur les risques.Reparler du stockage de l’eauLa question de l’eau reste hautement sensible. Loïc Guines appelle à « reprendre le débat sur le stockage, sans idéologie » et à « trouver un équilibre » pour sécuriser les productions. Sur le dossier du Sage Vilaine, les discussions…

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