« Le futur n’est pas très beau au niveau de l’eau », prévient Marine Raffin, animatrice à la Commission locale de l’eau (Clé) du pays de Saint-Brieuc. Son président Jean-Luc Barbo poursuit : « L’eau est une ressource renouvelable mais pas inépuisable. Cette ressource est déjà questionnée pour les prochaines années : les effets du changement climatique auront vite des répercussions sur la disponibilité de l’eau sur notre territoire. » Les études HMUC (pour Hydrologie, milieux, usages et climat) achevées sont posées sur la table. Mardi 12 novembre à Plédran, un Forum territorial doit permettre de « communiquer et faire de la pédagogie afin de faire prendre conscience » de l’enjeu aux élus. Les milieux sont la source de notre eau La sobriété ne suffira pas Face à la ressource disponible (eaux superficielles en majorité en Bretagne), il y a nos usages. « Nous ne sommes déjà pas très bien sur l’approvisionnement en eau potable. En 2022, nous avons prélevé en dessous du niveau critique, c’est-à-dire sur le dos des milieux qui sont la base de notre ressource », précise Marine Raffin. Un Plan national eau prévoit bien un effort de -10 % de prélèvements en 2030 par rapport à 2019… Une goutte d’eau face à l’ampleur de la tâche, juge Jean-Luc Barbo. « La sobriété ne suffira pas. Tout le monde va devoir faire des efforts. Un travail conséquent et financièrement lourd doit être engagé. » Cela ne concerne pas seulement l’agriculture ou l’industrie, mais aussi tous les citoyens qui représentent la plus grande partie des usages (plus de 60 % de l’adduction d’eau). Utiliser une autre eau Que faire ? « Les efforts de chaque foyer comptent. » Pour Marine Raffin, il faut passer à des usages qui utilisent moins d’eau (« Efficace, un réducteur de débit pour…

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