Dans le cadre d’un Groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE), l’Adage 35 a réalisé une enquête sur le travail dans les fermes herbagères, auprès d’une trentaine de ses adhérents pendant les 3 dernières années. « En moyenne, les fermes enquêtées gèrent 35 VL/UTH, comptent 1 à 2 UTH sur l’atelier lait et produisent 178 000 L de lait/UTH avec, au niveau de l’équipement, 1 poste de traite pour 5,4 VL », détaillent les responsables de l’enquête. « La quasi-totalité des fermes ont plus de 80 % d’herbe dans la SFP. » D’abord une réflexion individuelle L’enquête a permis d’identifier des modes d’organisation permettant de bonnes conditions de travail. « Cela passe d’abord par une réflexion individuelle. Chaque travailleur a ses propres objectifs de travail en fonction de ses goûts, capacités, contraintes et en fonction de son outil. » Vêlages groupés Parmi les actions mises en place, les adhérents de l’Adage évoquent un changement d’organisation de la reproduction. « 7 fermes sur 30 ont décidé de passer en vêlages groupés, dont 4 avec une fermeture de la salle de traite. Cela permet notamment des périodes plus tranquilles en été ou en hiver. 2 éleveurs préfèrent garder 2 périodes de vêlage pour ne pas en faire un critère de réforme, en ayant des lactations éventuellement plus longues. » Les producteurs allongeant les durées de lactation argumentent aussi sur « un nombre de veaux à gérer moins élevé » ou « un nombre de vêlages moins important et une persistance laitière améliorée. » Des éleveurs choisissent l’allotement des génisses ou ont recours à un taureau pour une partie de la reproduction. Moins de renouvellement Pour le bien-être au travail, le mode d’élevage des veaux est aussi souvent adapté : sous vaches nourrices ou sous la mère. « 6 fermes sur 30 réduisent le…

---