L’IA va accompagner l’élevage

Déjà bien présente autour de nous, l’intelligence artificielle (IA) offre des opportunités en élevage. « S'ils ne remplacent pas l'expertise humaine, ces outils peuvent aider à la décision et réduire certaines tâches laborieuses », précise Clément Allain, de l’Idele.

vaches au cornadis avec des colliers de détection - Illustration L’IA va accompagner l’élevage
L'IA, par exemple via les colliers, peut aider à détecter des problèmes et à prendre une décision. | © Paysan Breton

« L’IA est une technologie permettant aux machines d’imiter les comportements intelligents humains, par exemple l’apprentissage, le raisonnement et la résolution de problèmes », a commencé Clément Allain, responsable de projet élevage de précision à l’Idele, intervenant sur « l’IA au service de l’élevage » lors de l’assemblée générale d’Eilyps. « L’IA est utilisée dans divers domaines : reconnaissance vocale, voitures autonomes, robots-chiens… Il ne faut pas en avoir peur, ne pas imaginer non plus que c’est magique », souligne-t-il. Besoin constant d’alimenter l’IA Différents types d’IA existent en élevage : prédictive (par exemple la détection d’un problème de santé grâce aux colliers), robotique (alimentation…), générative (création d’images…), conversationnelle ou décisionnelle. Parmi les projets en cours, Phéno 3D vise à automatiser la pesée et le pointage des veaux au sevrage pour 10 races françaises. En les faisant passer sous un portique équipé de 10 caméras 3D, le calcul de paramètres morphologiques (volumes, dimensions, circonférences…) se fait automatiquement. Un usage responsable Autre exemple avec le projet Icaerus qui utilise le drone pour compter les moutons. Ces programmes demandent un long travail d’annotation, de détourage des images par des humains pour que l’IA puisse ensuite reconnaître un animal, une situation, un comportement… Dans les tuyaux également, la détection automatique de l’agnelage (qui fonctionne déjà pour les vêlages). Demain, l’IA pourra aider le monde de l’élevage pour rechercher des informations techniques ciblées, établir un diagnostic, simplifier les tâches administratives, appuyer la recherche et développement, aider à la décision, fournir des conseils personnalisés… « Comprendre les principes de fonctionnement en permettra un usage responsable », indique Clément Allain. Il souligne que « l’utilisateur reste responsable des contenus qu’il rédige avec l’IA et qu’il ne faut pas partager d’informations sensibles ou protégées avec ces outils. » Des technologies de plus en plus utilisées Une enquête…

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