Une branche, quelques feuilles, une jeune plante en pot… Voilà les indices qui ont permis aux candidats, issus de 17 établissements agricoles bretons, publics et privés, de reconnaître les plantes disposées dans les salles de cours du lycée horticole de Saint-Jean-Brévelay et de se départager. Le tout, dans un temps imparti, sous le regard attentif de professionnels. Les élèves, apprenants en aménagement paysager, production horticole et vente de végétaux, mais aussi des professionnels d’entreprise du paysage avaient rendez-vous pour évaluer leur savoir. Les CAP devaient reconnaître une vingtaine de plantes (famille, genre, espèce) ; les Bac pro, une trentaine et les BTS, une quarantaine. « Les plantes font partie d’une liste officielle de 200 à 700 plantes (selon le niveau) établie par des professionnels du secteur », explique la directrice de l’établissement. Après l’identification, ils devaient noter, par écrit, leur connaissance de la plante (toxicité, couleur de la floraison, type de terrain apprécié…).Des élèves mais aussi des professionnels« Cela fait toujours bien sur un curriculum vitae d’avoir réussi ce concours », assure Anaïs. Elle envisage, plus tard, une carrière de fleuriste.Pour Maël et Benjamin, concourant dans la catégorie des professionnels, respectivement responsable technique dans une commune morbihannaise et paysagiste à Vitré, le concours revêt une autre importance : « C’est un jeu, une motivation. On a l’habitude de travailler avec certaines plantes au risque d’en oublier d’autres. C’est une remise à plat des connaissances ».La filière embauche. Nul doute que les jeunes motivés, présents à Saint-Jean-Brévelay, y trouveront leur voie.Bernard Laurent…

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